La bouffe!!! Ah la bouffe... voici donc une explication de nos exploits culinaires et quelques-unes de nos découvertes, bonnes et moins bonnes!
Alors au Nicaragua tout est une surprise. Pourquoi la bouffe serait-elle une exception?! Déjà les ingrédients ne sont pas les mêmes que chez nous (c’était à si attendre) mais en plus, les ingrédients qui sont les mêmes ne goûtent pas pareil! Alors on a vraiment des surprises à chaque fois! Aujourd’hui on a tenté de se faire des légumes cuit dans le lait de coco. Bon déjà, pas trop facile de trouver du lait de coco ici car on a découvert une chose étrange, les aliments sur les tablettes de l’épicerie ne sont pas toujours les mêmes. Une semaine du beurre, l’autre de la margarine, des fois du consommé de bœuf, des fois de poulet, des fois de légumes, c’est très aléatoire! Donc pas de lait de coco cette semaine mais on trouve de la crème de coco. Parfait, on la diluera avec de l’eau! En arrivant à la maison, on a appris quelque peu à nos dépends que la crème de coco est extrêmement sucrée (comme beaucoup de choses ici) et qu’elle a une teinte brunâtre, on s’en sert principalement pour faire des Pina Colada! Donc notre curry au lait de coco fut un succès mitigé! On a aussi découvert une autre chose en faisant notre curry. Un légume qui, je pense, s’appelle ici chayote ; une genre de patate douce. Par contre, quelle ne fût pas notre surprise en épluchant cette patate à chaire blanche de voir qu’elle s’oxyde très rapidement et prend une teinte vert-brunâtre… très appétissant! J’ai pris pour vous une photo de notre merveilleux plat au « lait » de coco et curry qui sera éventuellement sur Flickr.
Sinon, au quotidien ici qu’est-ce qu’on mange?? Un peu de tout mais surtout des fèves rouges. C’est plutôt rare qu’on passe une journée sans manger un plat sans fèves, salades, purée, soupe, sauté, chili. Une de mes collègues est végétarienne donc on mange végétarien ici, de toutes manières comme dans beaucoup de pays la viande à l’épicerie est loin d’être inspirante! Beaucoup de sautés de légumes car Dieu merci (je pense que je deviens vraiment Nica pour parler de Dieu comme ça) on a quand même accès à un marché public qui détient une variété respectable de légumes. Nous avons aussi eu la chance d’hériter des restes d’épices et autres de Mireille, une coopérante qui est repartie au Canada la semaine dernière. Donc nous avons maintenant plusieurs épices indiennes pour se faire des sauces, Youpi! Notre plat favori est bien sûr le Chili, beau, bon, pas cher! Merveilleux! Nous avons aussi essayé ici des zucchinis farcies aux lentilles qui fût aussi un franc succès. Je pense qu’on rajoutera cette recette à nos Best of! D’ailleurs si vous avez des idées de recettes avec des ingrédients vraiment de base, n’hésitez surtout pas!
Martha et Edelma (notre femme de ménage, elle aussi je vous en reparlerai) trouvent nos habitudes alimentaires assez bizarres et nous ont promis de nous préparer un jour un repas typiquement Nicaraguayen, j’ai bien hâte de voir ça! Gallo Pinto au Gallo Pinto!
Donc ne vous en faites pas cher parents et amis, nous mangeons pas mal bien. Beaucoup d’avocats et de mangues pour pas cher donc on en profite au MAX! Sur ce, bonne journée de travail à tous et bon appétit!
Ah oui, pendant que j’y pense… Au retour, nous voudrons bien sûr présenter notre chef-d’œuvre (hum, hum!) à notre fidèle public. Mais pour ce faire, nous avons besoin d’un espace quelconque. Donc ma question s’adresse surtout à vous chers Montréalais : Est-ce que quelqu’un connaît un endroit sympathique à Montréal avec une capacité d’environ 100-150 personnes qui voudraient bien nous accueillir pour notre soirée de visionnement? Pas nécessairement avec du matériel vidéo, ça on s’en occupera, juste besoin d’une place sympathique qui peut nous accueillir pour quelques heures! Merci de vos idées et/ou connexions!
31 juillet 2007
30 juillet 2007
Histoires diverses
Depuis quelques temps, je vous promets des histoires, celles qui vont avec mes photos. En fait, en voici 2 qui manquaient pour pouvoir comprendre un peu mieux mes photos!
La première est celle de mon futur mari… Celui qui est dans photo avec moi entrain de dépecer le poulet. Quel homme! (J’espère que vous voyez le sarcasme ici!) Alors, cette homme est le frère de Martha avec laquelle nous travaillons à Somoto. Comme que vous l’ai dit, elle a eu la gentillesse de nous amener à sa terre à quelques km d’ici durant notre dernier jour férié. Sur la terre vit, sa mère, son père, 2 de ses frères et leurs femmes et enfants et 1 frère célibataire (celui de la photo). Comme je vous l’ai aussi dit, la ferme est VRAIMENT isolée du reste du monde ce qu’il fait que ce n’est pas souvent que visitent des jeunes femmes (étrangères en plus). Donc ce frère célibataire en question s’est probablement dit qu’il n’avait rien a perdre d’essayer de profiter de cette occasion pour se trouver une femme. Par contre, il n’a pas vraiment frappé à la bonne porte et surtout pas de la bonne manière. Je vous explique… Je n’ai toujours pas compris s’il nous prenait pour des cruches ou qu’il n’avait tout simplement pas réalisé que je parlais espagnol ou s’il n’avait tout simplement pas de vocabulaire (j’opterais pour la 3e option!) mais il me parlait en mot simple ou onomatopée. Donc vous vous imaginez quel genre de conversation nous avons eu!!! Mais bon, il a tout d’abord dit : « Bonita… » en me pointant… ok, je peux comprendre les subtilités ici… Donc poliment j’ai répondu merci! Il a continué en pointant mon piercing et a dit : « Bonito… » ok, je comprends toujours bien… alors encore poliment j’ai répondu merci! Et là la conversation a pris un autre tournant… « Tu, sola, Canadà? » Oui, je suis célibataire. « Tu, ninos, Canada? » Non, je n’ai pas d’enfants. Et SVP n’oubliez pas que pour accompagner cette conversation tellement élaborée tout était accompagné de gestes, me pointant, montrant le doigt de mariage, pointant « vers » le Canada, montrant des petits enfants… Merci! Je comprends beaucoup mieux avec les gestes!
Mais là ça continue. « Aqui, tu quiere hombre? » Non, je ne suis pas venue ici pour rencontrer quelqu’un. « Porque? » Parce que 6 mois ce n’est pas très long. « Te gusta aqui? » Oui, j’aime bien le Nicaragua. « Tu vivir aqui? » Non, je ne pense pas vivre ici. « Porque? » Parce que j’ai ma vie au Canada. « Vivir aqui? Finca? No? » Oui, j’aime beaucoup votre terre mais j’ai ma vie au Canada. « Pero sola tu Canada? » Oui mais ce n’est pas parce que je n’ai pas de copain que je n’ai pas de vie. « No casada? » Non, je ne suis pas mariée… Et la conversation s’est à peu près arrêtée là… Par contre, j’ai eu souvent le droit à des commentaires au courant de la journée. « Tu, bonita » « Merci » « Gusta aqui? » « Oui, c’est très beau ici » « Tu bonita » « merci » etc, etc, etc… Donc j’ai toujours une porte de sortie si à 35 ans je n’ai toujours pas trouvé personne! ;)
Alors voilà l’histoire #1… L’histoire #2 est juste un petit fait historique pour vous mettre dans le bain de comment nous sommes confronté à l’histoire de la révolution ici. Nous avons demandé à Martha si ses frères avaient eu la même chance qu’elle de pouvoir aller à l’école car nous trouvions bizarre que la seule fille de la famille soit éduquée et pas les gars, généralement c’est le contraire. Elle nous a répondu que oui mais 2 de ses frères ne voulaient tout simplement pas y aller (dont mon futur mari!), 1 de ses frères fait des crises d’épilepsie et le docteur a recommandé fortement pour sa santé qu’il n’aille pas à l’école (ah, la médecine ancienne!), et l’autre s’est rendu jusqu’en secondaire 3 âge à lequel il a été repêché (obligatoirement) par les sandinistes pour faire parti de l’armée. Il a donc servi 3 ans dans la révolution, ou plutôt la guerre. Son travail? Il ne se battait pas au front, non… De 15 à 18 ans il était en charge de ramasser les cadavres de ses camarades restés dans les champs et de les amener aux fausses. 3 ans à ne côtoyer que la mort… Donc quand son service obligatoire fut terminé, il ne voulut pas retourner à l’école, il retourna sur la ferme de ses parents à cultiver ses champs et son bétail. Ouf! C’est quand même loin de notre petit réalité.
Ma troisième histoire n’en est pas vraiment une… En fait, je voulais surtout vous expliquer pourquoi j’ai marqué sous la photo du petit garçon, « le sourire des enfants d’ici » C’est qu’ici, j’ai l’impression que les gens, adultes comme enfants sourient ou même rient très rarement. Les enfants n’ont pas l’énergie ou l’envie de jouer et de courir partout, les gens te regardent avec un regard triste et fermé. J’accorde ça à l’esprit dans lequel ils vivent ici, un esprit de lutte quotidienne, de faim et de pauvreté. La vie ici est difficile, il n’y aucune activité de regroupement, un centre culturel/communautaire gratuit et accessible (en fait, il n’y a juste pas de centre communautaire). Les enfants n’ont pas le temps de s’amuser. Le matin ils vont chercher de l’eau au puit, préparent le déjeuner ou traient les vaches en espérant terminer à temps pour partir à pied pour l’école (à 1h de marche), avant de revenir à la maison, faire quelques devoirs, faire le souper, nettoyer la maison, coucher les plus petits, etc, etc… Comme mon père me l’a si bien écrit, « La ferme c’est beau quand tu y vas 1 journée, mais quand ta survie en dépend ça devient autre chose. » Beaucoup de gens ici sont dépendants de leur environnement, du climat et du travail quotidien de chaque membre de la famille, peu importe leur âge ou leurs capacités. C’est justement ce que le Machete Verde tente de régler. Moins de dépendance au climat, une préservation de l’environnement, l’équité de genre et bla et bla. Au moins on travaille des choses concrètes qui jusqu’à maintenant, de ce qu’on a pu observer, s’améliorent tranquillement pas vite. Au rythme des Nicas quoi! Donc voilà pourquoi je voulais mettre une photo d’un tellement beau petit garçon… juste pour vous donner une mince idée de la difficulté quotidienne des gens ici où même les enfants n’arrivent plus à sourire…
La première est celle de mon futur mari… Celui qui est dans photo avec moi entrain de dépecer le poulet. Quel homme! (J’espère que vous voyez le sarcasme ici!) Alors, cette homme est le frère de Martha avec laquelle nous travaillons à Somoto. Comme que vous l’ai dit, elle a eu la gentillesse de nous amener à sa terre à quelques km d’ici durant notre dernier jour férié. Sur la terre vit, sa mère, son père, 2 de ses frères et leurs femmes et enfants et 1 frère célibataire (celui de la photo). Comme je vous l’ai aussi dit, la ferme est VRAIMENT isolée du reste du monde ce qu’il fait que ce n’est pas souvent que visitent des jeunes femmes (étrangères en plus). Donc ce frère célibataire en question s’est probablement dit qu’il n’avait rien a perdre d’essayer de profiter de cette occasion pour se trouver une femme. Par contre, il n’a pas vraiment frappé à la bonne porte et surtout pas de la bonne manière. Je vous explique… Je n’ai toujours pas compris s’il nous prenait pour des cruches ou qu’il n’avait tout simplement pas réalisé que je parlais espagnol ou s’il n’avait tout simplement pas de vocabulaire (j’opterais pour la 3e option!) mais il me parlait en mot simple ou onomatopée. Donc vous vous imaginez quel genre de conversation nous avons eu!!! Mais bon, il a tout d’abord dit : « Bonita… » en me pointant… ok, je peux comprendre les subtilités ici… Donc poliment j’ai répondu merci! Il a continué en pointant mon piercing et a dit : « Bonito… » ok, je comprends toujours bien… alors encore poliment j’ai répondu merci! Et là la conversation a pris un autre tournant… « Tu, sola, Canadà? » Oui, je suis célibataire. « Tu, ninos, Canada? » Non, je n’ai pas d’enfants. Et SVP n’oubliez pas que pour accompagner cette conversation tellement élaborée tout était accompagné de gestes, me pointant, montrant le doigt de mariage, pointant « vers » le Canada, montrant des petits enfants… Merci! Je comprends beaucoup mieux avec les gestes!
Mais là ça continue. « Aqui, tu quiere hombre? » Non, je ne suis pas venue ici pour rencontrer quelqu’un. « Porque? » Parce que 6 mois ce n’est pas très long. « Te gusta aqui? » Oui, j’aime bien le Nicaragua. « Tu vivir aqui? » Non, je ne pense pas vivre ici. « Porque? » Parce que j’ai ma vie au Canada. « Vivir aqui? Finca? No? » Oui, j’aime beaucoup votre terre mais j’ai ma vie au Canada. « Pero sola tu Canada? » Oui mais ce n’est pas parce que je n’ai pas de copain que je n’ai pas de vie. « No casada? » Non, je ne suis pas mariée… Et la conversation s’est à peu près arrêtée là… Par contre, j’ai eu souvent le droit à des commentaires au courant de la journée. « Tu, bonita » « Merci » « Gusta aqui? » « Oui, c’est très beau ici » « Tu bonita » « merci » etc, etc, etc… Donc j’ai toujours une porte de sortie si à 35 ans je n’ai toujours pas trouvé personne! ;)
Alors voilà l’histoire #1… L’histoire #2 est juste un petit fait historique pour vous mettre dans le bain de comment nous sommes confronté à l’histoire de la révolution ici. Nous avons demandé à Martha si ses frères avaient eu la même chance qu’elle de pouvoir aller à l’école car nous trouvions bizarre que la seule fille de la famille soit éduquée et pas les gars, généralement c’est le contraire. Elle nous a répondu que oui mais 2 de ses frères ne voulaient tout simplement pas y aller (dont mon futur mari!), 1 de ses frères fait des crises d’épilepsie et le docteur a recommandé fortement pour sa santé qu’il n’aille pas à l’école (ah, la médecine ancienne!), et l’autre s’est rendu jusqu’en secondaire 3 âge à lequel il a été repêché (obligatoirement) par les sandinistes pour faire parti de l’armée. Il a donc servi 3 ans dans la révolution, ou plutôt la guerre. Son travail? Il ne se battait pas au front, non… De 15 à 18 ans il était en charge de ramasser les cadavres de ses camarades restés dans les champs et de les amener aux fausses. 3 ans à ne côtoyer que la mort… Donc quand son service obligatoire fut terminé, il ne voulut pas retourner à l’école, il retourna sur la ferme de ses parents à cultiver ses champs et son bétail. Ouf! C’est quand même loin de notre petit réalité.
Ma troisième histoire n’en est pas vraiment une… En fait, je voulais surtout vous expliquer pourquoi j’ai marqué sous la photo du petit garçon, « le sourire des enfants d’ici » C’est qu’ici, j’ai l’impression que les gens, adultes comme enfants sourient ou même rient très rarement. Les enfants n’ont pas l’énergie ou l’envie de jouer et de courir partout, les gens te regardent avec un regard triste et fermé. J’accorde ça à l’esprit dans lequel ils vivent ici, un esprit de lutte quotidienne, de faim et de pauvreté. La vie ici est difficile, il n’y aucune activité de regroupement, un centre culturel/communautaire gratuit et accessible (en fait, il n’y a juste pas de centre communautaire). Les enfants n’ont pas le temps de s’amuser. Le matin ils vont chercher de l’eau au puit, préparent le déjeuner ou traient les vaches en espérant terminer à temps pour partir à pied pour l’école (à 1h de marche), avant de revenir à la maison, faire quelques devoirs, faire le souper, nettoyer la maison, coucher les plus petits, etc, etc… Comme mon père me l’a si bien écrit, « La ferme c’est beau quand tu y vas 1 journée, mais quand ta survie en dépend ça devient autre chose. » Beaucoup de gens ici sont dépendants de leur environnement, du climat et du travail quotidien de chaque membre de la famille, peu importe leur âge ou leurs capacités. C’est justement ce que le Machete Verde tente de régler. Moins de dépendance au climat, une préservation de l’environnement, l’équité de genre et bla et bla. Au moins on travaille des choses concrètes qui jusqu’à maintenant, de ce qu’on a pu observer, s’améliorent tranquillement pas vite. Au rythme des Nicas quoi! Donc voilà pourquoi je voulais mettre une photo d’un tellement beau petit garçon… juste pour vous donner une mince idée de la difficulté quotidienne des gens ici où même les enfants n’arrivent plus à sourire…
Sur ce, profitez de votre journée au max! Je vous embrasse fort.
29 juillet 2007
Un samedi au "travail"
Alors bon dimanche matin à tous! Voici aujourd'hui ce que j'ai écrit hier, encore à la lueur de mon écran d'ordi en écoutant du Diana Krall... C'est fou comme la musique ça fait du bien, ça nous fait voyager (comme si je ne le faisais pas assez ;), ça fait rêver, ça fait relaxer, bref, c'est merveilleux! Donc sans plus tarder, voici la description de ma journée d'hier!
Alors alors… les déboires de la journée! Aujourd’hui, même si c’est samedi on est allé travailler. Nous avions (ou plutôt étions observatrices) d’un atelier sur l’économie familiale. Le modérateur ou formateur était Modesto, le Nicaraguayen qui travaille avec SUCO. Je ne vous ai jamais parlé de Modesto non?? Je pense que c’est le temps. Modeste est le genre de personne avec laquelle je dois faire beaucoup de travail personnel. J’aime généralement quand les choses vont vite, quand on pense à une solution réalisable avant d’entamer un projet ou une action, je comprends généralement pas mal vite ce qu’on essaie de m’expliquer. Bref, Modesto est tout le contraire. Il est tout le temps dans sa bulle, commence des choses sans vraiment savoir où il s’en va avec tout ça, oublie tout partout, n’a aucune idée de gestion générale, etc.etc. Donc pour moi travailler avec lui c’est tout un défi. Par contre, c’est un homme très attentionné et très doux qui, en dehors du travail j’apprécie énormément.
Bon, parallèle à part, nous avions donc une formation sur l’économie familiale avec des agriculteurs d’un village tout près d’ici. La formation commençait à 8h et en bonne Nicaraguayenne que nous sommes, nous avons quitté la maison à 8h. Nous sommes arrivées à la formation à 9h15, heure à laquelle cette dernière commençait. Merveilleux. Nous avons passé une journée entière à nous surprendre à quel point les paysans ici sont vraiment au point zéro. C’est vraiment bizarre de voir des adultes, avec des responsabilités et des problèmes d’adultes réfléchir comme des enfants. En général, ils n’ont aucune vision du futur, il ne pense qu’au présent, comment pouvoir cultiver demain. Je pense que beaucoup de cette mentalité vient des restants de la guerre où un avenir était plus qu’incertain mais quand même. De plus, la majorité n’ont aucune ou très très peu de scolarité donc c’est un peu impossible de leur faire voir un portrait plus global des choses.
Ils sont facilement capable de donner le quoi des choses ; nommer des problèmes, identifier les points forts et faibles mais le comment et le pourquoi reste une sphère très vague pour eux. Rarement ils sont capables de voir pourquoi ils ont ces problèmes et encore moins comment pouvoir les régler. Ils adorent par contre tout blâmer (maladies, insectes, bas rendement, etc.) sur le climat. « Oui mais ici on vit dans une zone sèche, c’est trop difficile de cultiver, les insectes se reproduisent plus vite, les poules ne supportent pas la chaleur… » En fin de compte, on a réussi à trouver quelques solutions pour obtenir un meilleur rendement comme : faire la rotation des cultures (même moi qui n’y connais pas grand chose en agriculture je sais que c’est la règle #1), planter des arbres et des arbustes pour faire des barrières naturelles au vent et au soleil, augmenter la matière organique des champs en arrêtant de brûler les mauvaises herbes et en mettant du composte organique naturel et non chimique. Bref, il ne reste qu’à mettre en pratique mais même moi j’apprends des trucs! Et là, finalement, quand on arrivait enfin à la partie sur la planification et la gestion des ressources et économie il n’y avait plus de temps! Donc toute la conclusion de l’économie familiale concrète n’a pas été donnée et les gens sont retournés chez eux. Ce sera peut-être pour une prochaine fois… Je l’espère en tout cas.
Pour finir cette belle journée Nicaraguayenne, nous devions retourner à Somoto. Bien sûr, pas vraiment d’arrêt d’autobus défini, encore moins d’horaire ou même une idée de la fréquence à laquelle les bus partent. Par contre, pleins de gros camions à bétails autour du parc et des gens avec drapeaux rouge et noir, les drapeaux des sandinistes. Avec notre présence d’esprit on s’est rapidement souvenu que Daniel Ortega (l’actuel président du Nicaragua et chef du parti sandiniste) venait pour un discours en soirée à Somoto et donc que ces 10 camions à bétail allaient à Somoto. Youpi! Une ride gratuite! Allez-up à bord d’un camion un peu trop bondé, instable, pas trop solide, sans siège et rempli d’enfants avec leur mère et les pères et autres adolescents beaucoup trop saoul pour être debout dans un camion sans grand chose où se tenir et surtout sans porte arrière. Bon, sans dire qu’on a regretté notre idée brillante car c’est quand même cool de voyager avec le « peuple » mais on y repensera par deux fois avant de remonter à bord d’un camion à bétail rempli de révolutionnaire un peu saoul! Arrivées à Somoto (Enfin!) pleines de sueur d’avoir voyagé 1 heure debout au gros soleil dans une foule, arrêt rapide à la maison pour déposer les sacs et départ place principale de Somoto pour voir notre cher Daniel.
J’avais lu dans « Jaguar Smile : A Nicaraguan Journey » que Daniel n’était pas ce qu’on pouvait appeler un bon orateur mais quand même! Je me disais qu’il n’avait pas leader la révolution et n’était pas devenu président avec rien mais je me trompais. Tout d’abord c’est sa femme (un sosie féminin de Micheal Jackson, sans blague) qui a parlé presque tout le long, qui a présenté les autres gens présents, qui a fait lever la foule, qui a expliqué le programme qu’ils étaient venus lancer, etc… Daniel a pris le micro à la toute fin, sans vraiment savoir quoi dire, ne pouvant pas vraiment lire ses notes, ne parlant pas vraiment dans le micro de sorte qu’on n’entendait pas grand chose. Il a finalement parlé pendant plusieurs minutes (nous sommes parties avant la fin, comme plusieurs autres dizaines de personnes) sur la préservation des arbres et de l’eau (il était venu lancer un programme contre la faim…) et finalement il a commencé à pleuvoir comme vache qui pisse (j’adore cette expression!) donc le passionnant discours a dû se terminer assez abruptement. Malgré ses qualités d’orateur, j’étais quand même impressionnée d’être juste là devant le président d’un pays. Par chez nous il y a tellement de sécurité c’est plutôt compliqué d’en voir un.
Je vogue donc d’expérience en expérience et j’ajoute pleins de petites histoires à mon panier à conter à mes enfants et petits-enfants.
Justement hier en écoutant la trame d’Amélie Poulain sur mon mp3 j’ai eu envi de me lancer dans l’écriture à long terme. J’ai toujours cru que je ne savais pas très bien écrire (suite à un commentaire d’un prof à l’université) mais je comprends maintenant qu’en effet je n’ai pas du tout le don de l’écriture formelle mais je me plais bien à vous raconter des histoires comme ça. J’aimerais bien romancer mes expériences de voyage. À voir si je mettrai à terme ce projet aussi ludique qu’attrayant. Merci donc à tous ceux et celles qui m’envoient de beaux commentaires sur mon écriture! (sans trop regarder les fautes car généralement je ne me relis pas!)
Gros bisous à tous! C'est vraiment un plaisir de vous faire voyager avec moi!
Alors alors… les déboires de la journée! Aujourd’hui, même si c’est samedi on est allé travailler. Nous avions (ou plutôt étions observatrices) d’un atelier sur l’économie familiale. Le modérateur ou formateur était Modesto, le Nicaraguayen qui travaille avec SUCO. Je ne vous ai jamais parlé de Modesto non?? Je pense que c’est le temps. Modeste est le genre de personne avec laquelle je dois faire beaucoup de travail personnel. J’aime généralement quand les choses vont vite, quand on pense à une solution réalisable avant d’entamer un projet ou une action, je comprends généralement pas mal vite ce qu’on essaie de m’expliquer. Bref, Modesto est tout le contraire. Il est tout le temps dans sa bulle, commence des choses sans vraiment savoir où il s’en va avec tout ça, oublie tout partout, n’a aucune idée de gestion générale, etc.etc. Donc pour moi travailler avec lui c’est tout un défi. Par contre, c’est un homme très attentionné et très doux qui, en dehors du travail j’apprécie énormément.
Bon, parallèle à part, nous avions donc une formation sur l’économie familiale avec des agriculteurs d’un village tout près d’ici. La formation commençait à 8h et en bonne Nicaraguayenne que nous sommes, nous avons quitté la maison à 8h. Nous sommes arrivées à la formation à 9h15, heure à laquelle cette dernière commençait. Merveilleux. Nous avons passé une journée entière à nous surprendre à quel point les paysans ici sont vraiment au point zéro. C’est vraiment bizarre de voir des adultes, avec des responsabilités et des problèmes d’adultes réfléchir comme des enfants. En général, ils n’ont aucune vision du futur, il ne pense qu’au présent, comment pouvoir cultiver demain. Je pense que beaucoup de cette mentalité vient des restants de la guerre où un avenir était plus qu’incertain mais quand même. De plus, la majorité n’ont aucune ou très très peu de scolarité donc c’est un peu impossible de leur faire voir un portrait plus global des choses.
Ils sont facilement capable de donner le quoi des choses ; nommer des problèmes, identifier les points forts et faibles mais le comment et le pourquoi reste une sphère très vague pour eux. Rarement ils sont capables de voir pourquoi ils ont ces problèmes et encore moins comment pouvoir les régler. Ils adorent par contre tout blâmer (maladies, insectes, bas rendement, etc.) sur le climat. « Oui mais ici on vit dans une zone sèche, c’est trop difficile de cultiver, les insectes se reproduisent plus vite, les poules ne supportent pas la chaleur… » En fin de compte, on a réussi à trouver quelques solutions pour obtenir un meilleur rendement comme : faire la rotation des cultures (même moi qui n’y connais pas grand chose en agriculture je sais que c’est la règle #1), planter des arbres et des arbustes pour faire des barrières naturelles au vent et au soleil, augmenter la matière organique des champs en arrêtant de brûler les mauvaises herbes et en mettant du composte organique naturel et non chimique. Bref, il ne reste qu’à mettre en pratique mais même moi j’apprends des trucs! Et là, finalement, quand on arrivait enfin à la partie sur la planification et la gestion des ressources et économie il n’y avait plus de temps! Donc toute la conclusion de l’économie familiale concrète n’a pas été donnée et les gens sont retournés chez eux. Ce sera peut-être pour une prochaine fois… Je l’espère en tout cas.
Pour finir cette belle journée Nicaraguayenne, nous devions retourner à Somoto. Bien sûr, pas vraiment d’arrêt d’autobus défini, encore moins d’horaire ou même une idée de la fréquence à laquelle les bus partent. Par contre, pleins de gros camions à bétails autour du parc et des gens avec drapeaux rouge et noir, les drapeaux des sandinistes. Avec notre présence d’esprit on s’est rapidement souvenu que Daniel Ortega (l’actuel président du Nicaragua et chef du parti sandiniste) venait pour un discours en soirée à Somoto et donc que ces 10 camions à bétail allaient à Somoto. Youpi! Une ride gratuite! Allez-up à bord d’un camion un peu trop bondé, instable, pas trop solide, sans siège et rempli d’enfants avec leur mère et les pères et autres adolescents beaucoup trop saoul pour être debout dans un camion sans grand chose où se tenir et surtout sans porte arrière. Bon, sans dire qu’on a regretté notre idée brillante car c’est quand même cool de voyager avec le « peuple » mais on y repensera par deux fois avant de remonter à bord d’un camion à bétail rempli de révolutionnaire un peu saoul! Arrivées à Somoto (Enfin!) pleines de sueur d’avoir voyagé 1 heure debout au gros soleil dans une foule, arrêt rapide à la maison pour déposer les sacs et départ place principale de Somoto pour voir notre cher Daniel.
J’avais lu dans « Jaguar Smile : A Nicaraguan Journey » que Daniel n’était pas ce qu’on pouvait appeler un bon orateur mais quand même! Je me disais qu’il n’avait pas leader la révolution et n’était pas devenu président avec rien mais je me trompais. Tout d’abord c’est sa femme (un sosie féminin de Micheal Jackson, sans blague) qui a parlé presque tout le long, qui a présenté les autres gens présents, qui a fait lever la foule, qui a expliqué le programme qu’ils étaient venus lancer, etc… Daniel a pris le micro à la toute fin, sans vraiment savoir quoi dire, ne pouvant pas vraiment lire ses notes, ne parlant pas vraiment dans le micro de sorte qu’on n’entendait pas grand chose. Il a finalement parlé pendant plusieurs minutes (nous sommes parties avant la fin, comme plusieurs autres dizaines de personnes) sur la préservation des arbres et de l’eau (il était venu lancer un programme contre la faim…) et finalement il a commencé à pleuvoir comme vache qui pisse (j’adore cette expression!) donc le passionnant discours a dû se terminer assez abruptement. Malgré ses qualités d’orateur, j’étais quand même impressionnée d’être juste là devant le président d’un pays. Par chez nous il y a tellement de sécurité c’est plutôt compliqué d’en voir un.
Je vogue donc d’expérience en expérience et j’ajoute pleins de petites histoires à mon panier à conter à mes enfants et petits-enfants.
Justement hier en écoutant la trame d’Amélie Poulain sur mon mp3 j’ai eu envi de me lancer dans l’écriture à long terme. J’ai toujours cru que je ne savais pas très bien écrire (suite à un commentaire d’un prof à l’université) mais je comprends maintenant qu’en effet je n’ai pas du tout le don de l’écriture formelle mais je me plais bien à vous raconter des histoires comme ça. J’aimerais bien romancer mes expériences de voyage. À voir si je mettrai à terme ce projet aussi ludique qu’attrayant. Merci donc à tous ceux et celles qui m’envoient de beaux commentaires sur mon écriture! (sans trop regarder les fautes car généralement je ne me relis pas!)
Gros bisous à tous! C'est vraiment un plaisir de vous faire voyager avec moi!
27 juillet 2007
Réflexions...
Je vous offre aujourd'hui quelques unes de mes réflexions personnelles écritent hier à la lueur de ma frontale!
Yo! J’écoute Tryo en vous écrivant un blog… Quelle vie! J’ai eu pleins de commentaires cette semaine comme quoi je sonnais de bonne humeur et que j’avais l’air de me plaire de plus en plus ici. Merci pour vos commentaires, ça me fait me rendre compte qu’en effet je suis bien ici et que j’aime quand même bien ça. Je suis partie dans l’idée d’obtenir une bonne expérience de travail même si ça me faisait beaucoup de peine de vous quitter pour 6 mois. L’expérience de travail je l’aurai et je m’en réjouis. Pour ce qui est de vous… vous me retrouverez en super forme en décembre et vous verrez que c’est comme si je n’étais jamais partie même si j’aimerais bien partager ce « super » été avec vous! Bref, merci de votre support constant! Pour ceux qui se demande, je n’ai toujours pas trouvé de réponse à la question pourquoi certaines personnes veulent toujours partir… En fait, je dirais que les gens qui veulent toujours partir cherchent leur place dans la vie. Que ce soit familial, personnel, professionnel, ou autre, ils n’ont toujours pas trouvé quelque chose qui les comblait. Pour ma part, j’ai toujours cherché ma place. Je ne sais pas si ça vient du fait que j’ai beaucoup déménagé, ou du fait que j’ai toujours eu de la facilité dans tout ce que j’entreprenais mais maintenant j’ai trouvé ce qui me comble. Et ça, c’est vous, parents et amis. J’ai enfin réussi à me créer un chez-moi à moi! Merci!
Donc finalement, je l’ai trouvée ma réponse! Je ne sais pas si elle convient aux autres qui se posent cette même question mais moi elle me satisfait et maintenant je n’aurai plus cette nécessité d’aller voir ailleurs pour voir s’il y a mieux, j’ai ce qui me satisfait auprès de moi. Par contre, ça ne m’empêchera pas d’être heureuse de découvrir de nouveaux endroits/cultures/personnes mais je ne le ferai pas dans le même but ou plutôt, je le ferai de manière consciente. Donc à ceux qui se posent cette même question, à vous de trouver votre réponse.
Donc finalement, je l’ai trouvée ma réponse! Je ne sais pas si elle convient aux autres qui se posent cette même question mais moi elle me satisfait et maintenant je n’aurai plus cette nécessité d’aller voir ailleurs pour voir s’il y a mieux, j’ai ce qui me satisfait auprès de moi. Par contre, ça ne m’empêchera pas d’être heureuse de découvrir de nouveaux endroits/cultures/personnes mais je ne le ferai pas dans le même but ou plutôt, je le ferai de manière consciente. Donc à ceux qui se posent cette même question, à vous de trouver votre réponse.
C'est pas mal tout pour aujourd'hui. Je vous ai déjà écrit quelques autres petites histoires mais je me les réserve pour un autre jour.
Bonne nuit!
26 juillet 2007
histoire du Nicaragua... étape 1
Histoire Nicaraguayenne… une tentative de synthèse pour mes amis étrangers!
Mon histoire commence au début du 20e siècle quand la présence des Etats-Unis est déjà bien ancrée dans le pays (peut-être vous aurez droit à un autre cours d’histoire pré-20e siècle, pour comprendre quels sont les fondements de la présence américaine.)
Alors, début du 20e siècle, les Etats-Unis avaient l’œil sur l’Amérique Centrale surtout pour la construction d’un canal entre l’Atlantique et le Pacifique, canal qui se concrétisera à Panama. Il faut par contre comprendre que les Etats-Unis avaient d’abord approché le Nicaragua pour construire ce fameux canal et que le président de l’époque avait refusé! Les relations entre les Etats-Unis et le Nicaragua n’étaient donc pas des meilleures… les EEUU contrôlant déjà l’économie, ils ont pris sous leur « aile » pauvre Nicaragua! Torture, meurtres politiques, et autres feront partie de la vie courante du début du siècle. De cette domination ressortiront quelques « révolutionnaires » dont Sandino qui deviendra la figure dominatrice de la vraie révolution qui se concrétisera quelques années plus tard. Donc, Sandino se bâtit une armée et luttera contre l’occupation américaine jusqu’à son assassinat (et celle de ses hommes) en 1934 à une fête organisée dans le palais présidentiel (un peu louche non?). À cette fête assistait Anastazio Somoza qui, 3 ans plus tard, organisera un coup d’état et prendra le pouvoir du Nicaragua.
Entre 1937 et 1972, les Somoza de père en fils se passeront le pouvoir infligeant une dictature où les rumeurs d’une révolution grandiront avec les années de répression. En 1972, un tremblement de terre énorme détruira complètement le centre-ville de Managua, tuera 6000 personnes et la famille Somoza détourna tous les fonds internationaux envoyés pour la reconstruction de la ville. (jusqu’à maintenant, la ville n’a toujours pas été reconstruite, c’est d’ailleurs entre autre pour ça que c’est si laid) Entre 1972 et 1979, la pays entre dans un chaos énorme. Les révolutionnaires sandinistes (de feu Sandino) ont tout l’appui du peuple après ce coup dans le dos des Somoza, les pays coupent l’aide internationale et le support au régime Somoziste à part les EEUU. Le 19 juillet 1979 les sandinistes prennent enfin le pouvoir et les Somoza s’enfuient au Paraguay. Ai-je vraiment besoin de vous raconter dans quel état les sandinistes retrouvent leur pays après 7 ans de guerre? La constitution est suspendue et un groupe de 5 sandinistes prennent le pouvoir dont Daniel Ortega qui deviendra officiellement président un peu plus tard.
Le plan des sandinistes? Nationaliser la majorité des entreprises, bâtir un état avec les citoyens pour les citoyens d’ailleurs encore maintenant le slogan du FSLN(Front Sandiniste National Nicaraguayen) est : « El pueblo presidente, Si! » (Le peuple comme président, Oui!) Dans un contexte de guerre froide… peut-être pas une super idée pour un état aussi affaibli ayant une présence américaine déjà très forte sur son territoire! En 1981, Ronald Reagan décide de couper toute l’aide au Nicaragua et annonce publiquement qu’il financera une armée contre-révolutionnaire pour défaire le régime sandiniste, les contras. Donc d’un côté le FSLN reçoit l’appui de l’URSS et de Cuba, de l’autre les contras celle des EEUU. Les contrats sont entraînés au Honduras ou au Costa Rica pour ensuite faire des missions au Nicaragua.
En 1984, Daniel Ortega gagne des élections apparemment justes et les combats reprennent de plus belle.
1985, EEUU impose un embargo sur tous les biens, nourritures et médicaments. Plusieurs personnes meurent.
1987, le président du Costa Rica Oscar Arias propose un traité de paix entre 5 pays de l’Amérique Centrale (Nicaragua, Honduras, Costa Rica, El Salvador, Guatemala). Ce traité inclus aussi une clause qui interdit l’accès à l’aide militaire, surtout venant des EEUU et de l’URSS. Arias gagnera le prix Nobel de la paix. Reagan ne respectera pas le traité. La paix n’arrivera qu’en 1993, après des générations de guerre! Pas parce que les présidents ont décidé de respecter le traité mais bien parce que les 2 puissances ont des problèmes. L’URSS commence à voir la fin de son règne, Reagan est pris dans un grand scandale appelé Iran-Contra, « armes et terrorisme » en gros.
1990, Élections présidentielles au Nicaragua, gagnera les opposants au FSLN avec en tête Violeta Chamorros, première femme présidente du Nicaragua. Elle réussira à commencer la reconstruction du pays, décentralisera l’État, coupa l’armée du 3/4…
1995, Élections encore, gagnera son successeur Arnoldo Aleman. Parmis les 10 dirigeants plus corrompus d’après l’ONU. Il détournera 100 millions de dollars.(pour un pays de 5 000 000 d’habitants et aussi pauvre c’est ÉNORME) Même après l’ouragan Mitch (1998) qui détruira 70% des infrastructures du pays et tuera 7000 personnes, il reste au pouvoir et soutire de l’argent.
2001, Nouvelles élections, son successeur prend le pouvoir, Enrique Bolanos. Celui-ci décidera de mettre Aleman en prison. Le procès suit toujours son cours…. Aleman vit toujours en liberté au Nicaragua et il y a des rumeurs comme quoi il se présentera aux prochaines élections en 2011.
2006, Ortega est remis au pouvoir avec un pauvre 30% des sièges.
Il me reste encore une grosse partie à vous transmettre sur les liens qui unissent maintenant Aleman et Ortega. Pourquoi Aleman n’est toujours pas en prison… etc, etc. Mais ce sera pour une prochaine fois. Au moins avec ça j’espère que vous avez une idée plus ou moins claire sur l’histoire très générale du Nicaragua. Si vous avez des questions n’hésitez pas, ça m’aidera probablement à mieux comprendre et ça me fera un plaisir de décomplexifier l’histoire… si possible.
Par contre, je crois important de vous mentionner qu’encore maintenant de gros faussets séparent les partisants sandinistes des partisants « libéraux » et qu’il nous est recommandé de ne jamais parler de politique avec les gens d’ici. Tout juste maintenant les gens pro et contre la révolution commencent à se parler et à créer des liens malgré leurs différents politiques. C’est fou quand même de voir à quel point la guerre a pu autant marquer le pays.
Autre chose un peu bizarre... le gros fun des gens ici c'est de faire peter des pétards... Ça fait un gros pouf comme un coup de fusil. Les 3 filles ici on sursaute à chaque fois, les Nicaraguayens eux ne bronchent pas. Je trouve quand même ça spécial pour un pays qui a autant vécu la guerre et qui doivent avoir des mémoires assez fénoménales de mort d'un proche ou autres...
En tout cas, c'est ça pour aujourd'hui... J'espère que ça n'a pas trop amputé votre journée de travail ;)
Historiennement vôtre!
Mon histoire commence au début du 20e siècle quand la présence des Etats-Unis est déjà bien ancrée dans le pays (peut-être vous aurez droit à un autre cours d’histoire pré-20e siècle, pour comprendre quels sont les fondements de la présence américaine.)
Alors, début du 20e siècle, les Etats-Unis avaient l’œil sur l’Amérique Centrale surtout pour la construction d’un canal entre l’Atlantique et le Pacifique, canal qui se concrétisera à Panama. Il faut par contre comprendre que les Etats-Unis avaient d’abord approché le Nicaragua pour construire ce fameux canal et que le président de l’époque avait refusé! Les relations entre les Etats-Unis et le Nicaragua n’étaient donc pas des meilleures… les EEUU contrôlant déjà l’économie, ils ont pris sous leur « aile » pauvre Nicaragua! Torture, meurtres politiques, et autres feront partie de la vie courante du début du siècle. De cette domination ressortiront quelques « révolutionnaires » dont Sandino qui deviendra la figure dominatrice de la vraie révolution qui se concrétisera quelques années plus tard. Donc, Sandino se bâtit une armée et luttera contre l’occupation américaine jusqu’à son assassinat (et celle de ses hommes) en 1934 à une fête organisée dans le palais présidentiel (un peu louche non?). À cette fête assistait Anastazio Somoza qui, 3 ans plus tard, organisera un coup d’état et prendra le pouvoir du Nicaragua.
Entre 1937 et 1972, les Somoza de père en fils se passeront le pouvoir infligeant une dictature où les rumeurs d’une révolution grandiront avec les années de répression. En 1972, un tremblement de terre énorme détruira complètement le centre-ville de Managua, tuera 6000 personnes et la famille Somoza détourna tous les fonds internationaux envoyés pour la reconstruction de la ville. (jusqu’à maintenant, la ville n’a toujours pas été reconstruite, c’est d’ailleurs entre autre pour ça que c’est si laid) Entre 1972 et 1979, la pays entre dans un chaos énorme. Les révolutionnaires sandinistes (de feu Sandino) ont tout l’appui du peuple après ce coup dans le dos des Somoza, les pays coupent l’aide internationale et le support au régime Somoziste à part les EEUU. Le 19 juillet 1979 les sandinistes prennent enfin le pouvoir et les Somoza s’enfuient au Paraguay. Ai-je vraiment besoin de vous raconter dans quel état les sandinistes retrouvent leur pays après 7 ans de guerre? La constitution est suspendue et un groupe de 5 sandinistes prennent le pouvoir dont Daniel Ortega qui deviendra officiellement président un peu plus tard.
Le plan des sandinistes? Nationaliser la majorité des entreprises, bâtir un état avec les citoyens pour les citoyens d’ailleurs encore maintenant le slogan du FSLN(Front Sandiniste National Nicaraguayen) est : « El pueblo presidente, Si! » (Le peuple comme président, Oui!) Dans un contexte de guerre froide… peut-être pas une super idée pour un état aussi affaibli ayant une présence américaine déjà très forte sur son territoire! En 1981, Ronald Reagan décide de couper toute l’aide au Nicaragua et annonce publiquement qu’il financera une armée contre-révolutionnaire pour défaire le régime sandiniste, les contras. Donc d’un côté le FSLN reçoit l’appui de l’URSS et de Cuba, de l’autre les contras celle des EEUU. Les contrats sont entraînés au Honduras ou au Costa Rica pour ensuite faire des missions au Nicaragua.
En 1984, Daniel Ortega gagne des élections apparemment justes et les combats reprennent de plus belle.
1985, EEUU impose un embargo sur tous les biens, nourritures et médicaments. Plusieurs personnes meurent.
1987, le président du Costa Rica Oscar Arias propose un traité de paix entre 5 pays de l’Amérique Centrale (Nicaragua, Honduras, Costa Rica, El Salvador, Guatemala). Ce traité inclus aussi une clause qui interdit l’accès à l’aide militaire, surtout venant des EEUU et de l’URSS. Arias gagnera le prix Nobel de la paix. Reagan ne respectera pas le traité. La paix n’arrivera qu’en 1993, après des générations de guerre! Pas parce que les présidents ont décidé de respecter le traité mais bien parce que les 2 puissances ont des problèmes. L’URSS commence à voir la fin de son règne, Reagan est pris dans un grand scandale appelé Iran-Contra, « armes et terrorisme » en gros.
1990, Élections présidentielles au Nicaragua, gagnera les opposants au FSLN avec en tête Violeta Chamorros, première femme présidente du Nicaragua. Elle réussira à commencer la reconstruction du pays, décentralisera l’État, coupa l’armée du 3/4…
1995, Élections encore, gagnera son successeur Arnoldo Aleman. Parmis les 10 dirigeants plus corrompus d’après l’ONU. Il détournera 100 millions de dollars.(pour un pays de 5 000 000 d’habitants et aussi pauvre c’est ÉNORME) Même après l’ouragan Mitch (1998) qui détruira 70% des infrastructures du pays et tuera 7000 personnes, il reste au pouvoir et soutire de l’argent.
2001, Nouvelles élections, son successeur prend le pouvoir, Enrique Bolanos. Celui-ci décidera de mettre Aleman en prison. Le procès suit toujours son cours…. Aleman vit toujours en liberté au Nicaragua et il y a des rumeurs comme quoi il se présentera aux prochaines élections en 2011.
2006, Ortega est remis au pouvoir avec un pauvre 30% des sièges.
Il me reste encore une grosse partie à vous transmettre sur les liens qui unissent maintenant Aleman et Ortega. Pourquoi Aleman n’est toujours pas en prison… etc, etc. Mais ce sera pour une prochaine fois. Au moins avec ça j’espère que vous avez une idée plus ou moins claire sur l’histoire très générale du Nicaragua. Si vous avez des questions n’hésitez pas, ça m’aidera probablement à mieux comprendre et ça me fera un plaisir de décomplexifier l’histoire… si possible.
Par contre, je crois important de vous mentionner qu’encore maintenant de gros faussets séparent les partisants sandinistes des partisants « libéraux » et qu’il nous est recommandé de ne jamais parler de politique avec les gens d’ici. Tout juste maintenant les gens pro et contre la révolution commencent à se parler et à créer des liens malgré leurs différents politiques. C’est fou quand même de voir à quel point la guerre a pu autant marquer le pays.
Autre chose un peu bizarre... le gros fun des gens ici c'est de faire peter des pétards... Ça fait un gros pouf comme un coup de fusil. Les 3 filles ici on sursaute à chaque fois, les Nicaraguayens eux ne bronchent pas. Je trouve quand même ça spécial pour un pays qui a autant vécu la guerre et qui doivent avoir des mémoires assez fénoménales de mort d'un proche ou autres...
En tout cas, c'est ça pour aujourd'hui... J'espère que ça n'a pas trop amputé votre journée de travail ;)
Historiennement vôtre!
25 juillet 2007
Bonne fête!!!
Bonne fête à nous!!! Ça fait 1 mois que nous sommes ici! YOUPI! Ça va toujours bien!
Je voulais aussi dire à ceux qui s'inquiétaient que nos mandats sont maintenant clairs et que tout le monde est heureux! Je vais donc rester ici pour les 5 mois qui restent et avoir l'impression d'apprendre et de servir à quelque chose! Tout va pour le mieux aujourd'hui.
En plus ce soir! Corrida! On va même amener la caméra pour pouvoir vous ramener des images!
Bisous à tous y buenas noches!
Je voulais aussi dire à ceux qui s'inquiétaient que nos mandats sont maintenant clairs et que tout le monde est heureux! Je vais donc rester ici pour les 5 mois qui restent et avoir l'impression d'apprendre et de servir à quelque chose! Tout va pour le mieux aujourd'hui.
En plus ce soir! Corrida! On va même amener la caméra pour pouvoir vous ramener des images!
Bisous à tous y buenas noches!
24 juillet 2007
Chronique de la vie courante
Bonjour à tous!
Aujourd'hui pas de neuf... la vie suit son court à Somoto. Donc je vous fait parvenir une chronique de la vie courante!
1. Les gens ici (tout comme au Chili d’ailleurs) n’ont toujours pas compris comment faire la file. Tout le monde se pitch pour obtenir ses choses de premier au détriment des autres. Au Chili j’avais analysé ça comme une réaction au manque, au rationnement de la dictature. Si tu n’étais pas le premier servi, bien possible qu’il n’y en ait plus! Je pense que cette analyse fonctionne bien ici aussi!
2. Les gars ici dansent PARTOUT. Dans la rue, dans les bars, à la corrida, bref, partout. On trouve ça bien comique nous de voir des gars se déhancher comme ça. Comique et intéressant!
3. Ici on achète tous les fruits et légumes au marché. J’ai imposé comme règle à la maison qu’on ne pouvait acheter des fruits et légumes au supermarché. Pourquoi? On travaille avec le Machete Verde qui promeut les petits producteurs, la souveraineté alimentaire, l’achat local et tout et tout et on irait acheter nos fruits et légumes dans un super marché quand on vit dans une zone agricole?? Non madame! Alors, quand on va au marché, on met dans notre petit panier… Des mangues! Ah Nicaragua, pays des mangues! Ici les mangues coûtent en moyenne 3-5 cordobas chaque. Des fois c’est 2 pour 10$C, des fois 3 pour 10$C… Donc quand ils nous font payer 2 pour 10$C, on se dit… quelle merde, ils ont voulu faire de l’argent sur le dos d’une blanche! Et c’est là qu’on se dit, come on, relivise Véro! Juste pour vous mettre en perspective, 1$US = 18.4$C. Donc 10$C c’est environ 0.50$ … come on Véro!!!! La dernière fois d’ailleurs on a acheté 3 avocats et 4 mangues pour 20$C. Méchante aubaine! Je vais en profiter au max pendant que je suis ici! Donc la morale de l’histoire, il est souvent bien de relativiser ici.
4. Autre chose que j’ai remarqué ici… Les gens ne se présentent pas entre eux. On se promène souvent avec Martha ici qui rencontre à tout bout de champs des gens dans la rue. Bien sûr c’est très impoli de ne pas s’arrêter pour parler avec les gens qu’on connaît au moins 3-4 minutes donc on s’arrête et on attend pendant qu’elle jase. Ce n’est jamais arrivé encore qu’elle prenne 30 secondes de sa conversation pour nous introduire à ses interlocuteurs. J’ai aussi remarqué ça chez d’autres personnes. Il semble tout à fait normal ici qu’on ne présente pas les gens. J’imagine qu’on attend qu’ils le fassent eux-mêmes, stratégie que je tenterai d’adopter la prochaine fois!
5. Le soir ici, depuis au moins 1 semaine, on a droit à un concert d’éclairs. Je ne sais pas pourquoi, d’où ça vient ou quoi que ce soit mais dans le ciel, partout autour de Somoto il y a des éclairs sans tonnerre et sans pluie! C’est vraiment magnifique!
6. Les chansons que chantent les gens à la guitarre sont sensiblement les mêmes qu'au Chili. J'ai donc appris que tous les pays "révolutionnaires" hispanophones, Cuba, Nicaragua, Chili pour n'en nommer que quelques-uns ont tous les mêmes référents de chansonniers révolutionnaires! Je vais essayer d'en apprendre quelques-unes. Mais je ne promets rien!
Je pense que c’est tout pour aujourd’hui! Je vous embrasse encore une fois et vous dit à bientôt!
Aujourd'hui pas de neuf... la vie suit son court à Somoto. Donc je vous fait parvenir une chronique de la vie courante!
1. Les gens ici (tout comme au Chili d’ailleurs) n’ont toujours pas compris comment faire la file. Tout le monde se pitch pour obtenir ses choses de premier au détriment des autres. Au Chili j’avais analysé ça comme une réaction au manque, au rationnement de la dictature. Si tu n’étais pas le premier servi, bien possible qu’il n’y en ait plus! Je pense que cette analyse fonctionne bien ici aussi!
2. Les gars ici dansent PARTOUT. Dans la rue, dans les bars, à la corrida, bref, partout. On trouve ça bien comique nous de voir des gars se déhancher comme ça. Comique et intéressant!
3. Ici on achète tous les fruits et légumes au marché. J’ai imposé comme règle à la maison qu’on ne pouvait acheter des fruits et légumes au supermarché. Pourquoi? On travaille avec le Machete Verde qui promeut les petits producteurs, la souveraineté alimentaire, l’achat local et tout et tout et on irait acheter nos fruits et légumes dans un super marché quand on vit dans une zone agricole?? Non madame! Alors, quand on va au marché, on met dans notre petit panier… Des mangues! Ah Nicaragua, pays des mangues! Ici les mangues coûtent en moyenne 3-5 cordobas chaque. Des fois c’est 2 pour 10$C, des fois 3 pour 10$C… Donc quand ils nous font payer 2 pour 10$C, on se dit… quelle merde, ils ont voulu faire de l’argent sur le dos d’une blanche! Et c’est là qu’on se dit, come on, relivise Véro! Juste pour vous mettre en perspective, 1$US = 18.4$C. Donc 10$C c’est environ 0.50$ … come on Véro!!!! La dernière fois d’ailleurs on a acheté 3 avocats et 4 mangues pour 20$C. Méchante aubaine! Je vais en profiter au max pendant que je suis ici! Donc la morale de l’histoire, il est souvent bien de relativiser ici.
4. Autre chose que j’ai remarqué ici… Les gens ne se présentent pas entre eux. On se promène souvent avec Martha ici qui rencontre à tout bout de champs des gens dans la rue. Bien sûr c’est très impoli de ne pas s’arrêter pour parler avec les gens qu’on connaît au moins 3-4 minutes donc on s’arrête et on attend pendant qu’elle jase. Ce n’est jamais arrivé encore qu’elle prenne 30 secondes de sa conversation pour nous introduire à ses interlocuteurs. J’ai aussi remarqué ça chez d’autres personnes. Il semble tout à fait normal ici qu’on ne présente pas les gens. J’imagine qu’on attend qu’ils le fassent eux-mêmes, stratégie que je tenterai d’adopter la prochaine fois!
5. Le soir ici, depuis au moins 1 semaine, on a droit à un concert d’éclairs. Je ne sais pas pourquoi, d’où ça vient ou quoi que ce soit mais dans le ciel, partout autour de Somoto il y a des éclairs sans tonnerre et sans pluie! C’est vraiment magnifique!
6. Les chansons que chantent les gens à la guitarre sont sensiblement les mêmes qu'au Chili. J'ai donc appris que tous les pays "révolutionnaires" hispanophones, Cuba, Nicaragua, Chili pour n'en nommer que quelques-uns ont tous les mêmes référents de chansonniers révolutionnaires! Je vais essayer d'en apprendre quelques-unes. Mais je ne promets rien!
Je pense que c’est tout pour aujourd’hui! Je vous embrasse encore une fois et vous dit à bientôt!
23 juillet 2007
Récit de ma fin de semaine
Il nous reste moins de 5 mois aujourd’hui à notre séjour! Cette semaine à Somoto c’est le gros PARTY!!! Et pourquoi tout d’un coup?? En fait, mercredi c’est la fête de Saint-Santiago, le saint de Somoto donc ils font des activités toute la semaine. On a eu droit vendredi à une messe spéciale pour l’ouverture des festivités suivi par la fête des « Rosquillas » (Les rosquillas sont des sortes de petits beignets très durs cuits sur le poêle à bois, au fromage ou autre… J’essaierai dans prendre en photo. Mais bref, c’est la fierté de la région ou je vis les rosquillas) Donc la fête a duré 1h30, près de la place principale avec un méga système de son qui jouait du reggaeton ou autre musique « latino » avec des petites pitounes qui faisaient leur chorégraphie au son de cette musique! Passionnant!
Ensuite, la fête terminée (à 20h) on a décidé d’aller voir le bar du village (le seul pas mal) et rencontrer la vie de nuit Somotienne! Finalement on y a pris 1 bière et on est allée se coucher! 10h30 au lit! C’est pas mal notre horaire régulier ça!
Samedi on a pris ça relax, on est allée chercher Êve au terminus d’autobus à 9h car elle débarquait pour la première fois dans notre super ville! Donc maintenant, nous sommes les 3 filles réuni pour le reste du voyage. Elle a donc eu droit à un petit tour de ville, vue la taille de celle-ci! Et samedi, une petite soirée tranquille à jaser et jouer aux cartes! Quelle innovation! Mais est on bien contente qu’Êve soit maintenant parmi nous, en plus d’être bien sympathique, elle cuisine bien. On a donc 3 cerveaux maintenant pour faire de bonnes recettes avec le peu d’ingrédients disponibles.
Dimanche fut toute une journée! Le matin, il y avait compétition de Motocross à Somoto! La première dans toute la vie de la ville. Ils ont emménagé une piste derrière le cimetière, question que les morts dorment en paix, et yahoo!!!! Aucune règle de sécurité (comme c’est surprenant) ou presque, juste des petits rubans jaunes sur le bord de la piste avec des policiers à chaque 5 mètres. Moindrement qu’une moto dérape de sa course, vlan dans la foule! J’ai d’ailleurs eu droit, à la compétition de motocross à mon premier coup de soleil Nicaraguayen. Pas trop grave mais quand même, le soleil tape solide ici. En après-midi, temps pour la siesta et un peu de lecture pour bien se préparer pour la soirée. Car en soirée…. Corrida!!! Eh oui! On a eu droit à une corrida. En fait, chez nous ça s’appelerait plutôt un rodéo. Donc ne vous en faites pas cœurs sensibles, ils n’ont pas tué de taureaux. Malgré que je trouve presque plus dégueulasse un homme qui monte un taureau et se fait aller dans tous les sens sur son dos, qui tombe et se fait piétiner que de juste tuer le taureau et le manger par la suite. Mais bon, chacun son trip!
À la corrida, outre les taureaux, on a eu droit à toute la gamme de cowboys! Et riez de moi si vous voulez mais pour la première fois de ma vie j’ai trouvé ça sexy des cowboys! Faut croire que tout peut évoluer dans la vie! En plus des cowboys (et cowgirls), j’ai dansé avec un clown, on a vu un nain qui servait vraiment à amuser la foule, ils ont lâché un taureau relativement lousse dans la foule à l’extérieur de l’arène. Bref, un vrai zoo!
Et aujourd’hui, re-début de la semaine de travail, au menu cette semaine… Réunion et réunion avec nos boss de Managua pour rencontrer TOUS nos partenaires, pour qu’elles nous présentent la nouvelle chargée de projet, pour qu’on définisse bien notre mandat de travail et notre plan de travail pour les mois à venir. Alors quand même grosse semaine en perspective.
J'ai pleins d'autres blogs déjà écrit mais pour aujourd'hui je vous laisse avec ça pour vous donner le temps de travailler quand même et pour me laisser la chance d'avoir d'autres choses à poster pour les mois à venir! Gros gros bisous et bienvenu à tous les nouveaux! Contente de voir que tu t'es jointe à la lecture Isa, moi aussi j'ai eu beaucoup de plaisir à suivre tes aventures ghanéennes!
À bientôt!
Ensuite, la fête terminée (à 20h) on a décidé d’aller voir le bar du village (le seul pas mal) et rencontrer la vie de nuit Somotienne! Finalement on y a pris 1 bière et on est allée se coucher! 10h30 au lit! C’est pas mal notre horaire régulier ça!
Samedi on a pris ça relax, on est allée chercher Êve au terminus d’autobus à 9h car elle débarquait pour la première fois dans notre super ville! Donc maintenant, nous sommes les 3 filles réuni pour le reste du voyage. Elle a donc eu droit à un petit tour de ville, vue la taille de celle-ci! Et samedi, une petite soirée tranquille à jaser et jouer aux cartes! Quelle innovation! Mais est on bien contente qu’Êve soit maintenant parmi nous, en plus d’être bien sympathique, elle cuisine bien. On a donc 3 cerveaux maintenant pour faire de bonnes recettes avec le peu d’ingrédients disponibles.
Dimanche fut toute une journée! Le matin, il y avait compétition de Motocross à Somoto! La première dans toute la vie de la ville. Ils ont emménagé une piste derrière le cimetière, question que les morts dorment en paix, et yahoo!!!! Aucune règle de sécurité (comme c’est surprenant) ou presque, juste des petits rubans jaunes sur le bord de la piste avec des policiers à chaque 5 mètres. Moindrement qu’une moto dérape de sa course, vlan dans la foule! J’ai d’ailleurs eu droit, à la compétition de motocross à mon premier coup de soleil Nicaraguayen. Pas trop grave mais quand même, le soleil tape solide ici. En après-midi, temps pour la siesta et un peu de lecture pour bien se préparer pour la soirée. Car en soirée…. Corrida!!! Eh oui! On a eu droit à une corrida. En fait, chez nous ça s’appelerait plutôt un rodéo. Donc ne vous en faites pas cœurs sensibles, ils n’ont pas tué de taureaux. Malgré que je trouve presque plus dégueulasse un homme qui monte un taureau et se fait aller dans tous les sens sur son dos, qui tombe et se fait piétiner que de juste tuer le taureau et le manger par la suite. Mais bon, chacun son trip!
À la corrida, outre les taureaux, on a eu droit à toute la gamme de cowboys! Et riez de moi si vous voulez mais pour la première fois de ma vie j’ai trouvé ça sexy des cowboys! Faut croire que tout peut évoluer dans la vie! En plus des cowboys (et cowgirls), j’ai dansé avec un clown, on a vu un nain qui servait vraiment à amuser la foule, ils ont lâché un taureau relativement lousse dans la foule à l’extérieur de l’arène. Bref, un vrai zoo!
Et aujourd’hui, re-début de la semaine de travail, au menu cette semaine… Réunion et réunion avec nos boss de Managua pour rencontrer TOUS nos partenaires, pour qu’elles nous présentent la nouvelle chargée de projet, pour qu’on définisse bien notre mandat de travail et notre plan de travail pour les mois à venir. Alors quand même grosse semaine en perspective.
J'ai pleins d'autres blogs déjà écrit mais pour aujourd'hui je vous laisse avec ça pour vous donner le temps de travailler quand même et pour me laisser la chance d'avoir d'autres choses à poster pour les mois à venir! Gros gros bisous et bienvenu à tous les nouveaux! Contente de voir que tu t'es jointe à la lecture Isa, moi aussi j'ai eu beaucoup de plaisir à suivre tes aventures ghanéennes!
À bientôt!
20 juillet 2007
un petit mot
Juste pour vous dire que je suis très heureuse davoir fait une découverte! J´ai découvert d´où venait les bébés blé d´inde!!!! Eh oui! C´est en me promenant dans un champs de maïs au Nicaragua que j´ai découvert qu´un épis avait bien 2 blés d´inde! Une maman blé(celui qu´on mange d´habitude) d´inde et un bébé blé d´inde... J´avais toujours pensé que les bébés qu´on mange dans les salades étaient une sorte de blé d´inde transgénique... mais NON!!!
Aussi, j´ai élucider un autre mystère en lisant The Jaguar Smile... Ici, toutes les routes sont en pavé, à part peut-être la Pan-Am. J´ai donc découvert pourquoi! C´est que... Somoza (je pense que je suis vraiment dûe pour un cours d´histoire du Nica) qui est un ancien président/dictateur était propriétaire d´une compagnie de briques... 1+1=2 Véro a donc compris pourquoi tous les chemins sont faits en briques! Et un autre mystère démystifié!
Cette fin de semaine pas grand chose de prévu... Êve arrive demain pour de bon. Ce soir on va aller voir ce qui se passe de bon dans le seul bar de Somoto. Dimanche on planifie peut-être aller au Canyon qui est à 17km d´ici. Malgré qu´on a vraiment appris à vivre au rythme du Nicaragua et on comprend pourquoi, la chaleur qui fait ici est écrasante! Vraiment, il est impossible de vraiment rester sous le soleil longtemps sans cuire littéralement! Donc je ne reviendrai pas si bronzée, on est tout le temps dans l´ombre!
Bon je vous envoie pleins de bisous en ce vendredi soir pleins d´excitation! et je vous reparle bientôt!
Aussi, j´ai élucider un autre mystère en lisant The Jaguar Smile... Ici, toutes les routes sont en pavé, à part peut-être la Pan-Am. J´ai donc découvert pourquoi! C´est que... Somoza (je pense que je suis vraiment dûe pour un cours d´histoire du Nica) qui est un ancien président/dictateur était propriétaire d´une compagnie de briques... 1+1=2 Véro a donc compris pourquoi tous les chemins sont faits en briques! Et un autre mystère démystifié!
Cette fin de semaine pas grand chose de prévu... Êve arrive demain pour de bon. Ce soir on va aller voir ce qui se passe de bon dans le seul bar de Somoto. Dimanche on planifie peut-être aller au Canyon qui est à 17km d´ici. Malgré qu´on a vraiment appris à vivre au rythme du Nicaragua et on comprend pourquoi, la chaleur qui fait ici est écrasante! Vraiment, il est impossible de vraiment rester sous le soleil longtemps sans cuire littéralement! Donc je ne reviendrai pas si bronzée, on est tout le temps dans l´ombre!
Bon je vous envoie pleins de bisous en ce vendredi soir pleins d´excitation! et je vous reparle bientôt!
Pueblo libre.... o morir!
Tout d'abord... Merci Em pour ce si beau commentaire! Maintenant, ce que j'ai écrit hier par ce que.... il n'y avait pas d'électricité!
Aujourd’hui, 19 juillet 2007, c’était jour férié.. Pourquoi me demanderai vous? Le 19 juillet se trouve à être la fête de la révolution/de l’indépendance. Un jour n’ayez pas peur je vous ferai un cours d’histoire Nicaraguayenne… c’est juste que maintenant je n’ai pas encore assez d’information pour bien vous la transmettre… l’histoire Nicaraguayenne est quelque peu compliquée !
Bref, comme nous avions congé, Martha (Agronome Nicaraguayenne travaillant pour SUCO Somoto) nous a gentiment invité à la « Finca »(terre) de ses parents qui restent environ a 1 heure d’ici, dans un vrai chemin digne du Nicaragua ! Donc nous sommes parties de bon matin, Martha, Louise, 4 petites filles (les cousines et autres…) avec moi au volant. J’ai eu droit avant de partir à un cours de 4X4, déjà ça augure bien ! Et tranquillement nous avons fait notre chemin. D’abord sur l’autoroute asphaltée, ensuite sur une petite route de campagne en terre, pour continuer sur une route de grosses roches et c’est ici que le 4X4 embarque… À travers rivières, gros tas de boue, chemin à moitié détruit par les pluies, avec d’un côté un « ravin », de l’autre un mur ! Je n’ai pas vraiment besoin de vous dire que j’étais bien contente d’arriver au bout ! Malgré tout, l’expérience fut trippante, on a pas souvent la chance au Canada(du moins moi) de passer sur des chemins comme ça.
Bon, enfin arrivées ! J’ai l’impression d’être au vrai fin fond du Nicaragua. Aucun voisin à des kilomètres à la ronde. Par contre, des bananiers, cafetiers, manguiers et la brousse comme paysage. MAGNIFIQUE. Et comme partout au Nicaragua, des grandes collines toutes vertes ! Juste l’autre côté de ces collines, le Honduras. En fait, peut-être étais-je en effet au fin fond du Nicaragua. Alors au programme de la journée : Tuer une poule et la déplumée pour le dîner(photos à l’appui), se promener dans des sentiers de tous genre à dos d’âne, voir la plus grosse araignée poilue de ma vie, traire une vache, manger des plats aussi douteux que délicieux, profitez de cette belle journée hors de toute civilisation avec une famille aussi généreuse que nombreuse. En somme, une superbe escapade dans une vraie vraie famille qui travaille au champ. 4 frères et leurs femmes, et le papa, toujours en grande forme ! Ça me donne de plus en plus envie de m’exiler dans un champ au Québec !
Alors voilà pour les aventures de la journée. D’ailleurs aujourd’hui, pendant que mon âne s’entêtait ( on dit têtu comme un âne non ?) à ne pas m’obéir j’ai réalisé (et vous me direz qu’il était temps) que ma vie n’est en effet pas si monotone. J’ai toujours eu l’impression d’avoir une vie sans grandes aventures, sans grands rebondissements mais aujourd’hui, sur mon âne, j’ai réalisé qu’en effet j’étais peut-être un peu aventureuse et crinquée de me lancer dans des aventures comme ça. Alors voilà, à tous ceux qui ont essayé de me résonner, il me fallait du temps mais je m’en suis rendue compte !
Sur ce…. Viva la libertad ! Viva la revolucion, “Patria libre… O morir”. D’ailleurs, je voulais vous dire que je suis entrain de lire un livre fabuleux sur l’histoire du Nicaragua quelques années après la révolution, pour ceux que ça intéresse, un roman facile à lire :
The Jaguar Smile : A Nicaraguan Journey de Salman Rushdie, prix nobel de littérature.
Bonne journée à tous ! Bisous
Aventurement vôtre
Bref, comme nous avions congé, Martha (Agronome Nicaraguayenne travaillant pour SUCO Somoto) nous a gentiment invité à la « Finca »(terre) de ses parents qui restent environ a 1 heure d’ici, dans un vrai chemin digne du Nicaragua ! Donc nous sommes parties de bon matin, Martha, Louise, 4 petites filles (les cousines et autres…) avec moi au volant. J’ai eu droit avant de partir à un cours de 4X4, déjà ça augure bien ! Et tranquillement nous avons fait notre chemin. D’abord sur l’autoroute asphaltée, ensuite sur une petite route de campagne en terre, pour continuer sur une route de grosses roches et c’est ici que le 4X4 embarque… À travers rivières, gros tas de boue, chemin à moitié détruit par les pluies, avec d’un côté un « ravin », de l’autre un mur ! Je n’ai pas vraiment besoin de vous dire que j’étais bien contente d’arriver au bout ! Malgré tout, l’expérience fut trippante, on a pas souvent la chance au Canada(du moins moi) de passer sur des chemins comme ça.
Bon, enfin arrivées ! J’ai l’impression d’être au vrai fin fond du Nicaragua. Aucun voisin à des kilomètres à la ronde. Par contre, des bananiers, cafetiers, manguiers et la brousse comme paysage. MAGNIFIQUE. Et comme partout au Nicaragua, des grandes collines toutes vertes ! Juste l’autre côté de ces collines, le Honduras. En fait, peut-être étais-je en effet au fin fond du Nicaragua. Alors au programme de la journée : Tuer une poule et la déplumée pour le dîner(photos à l’appui), se promener dans des sentiers de tous genre à dos d’âne, voir la plus grosse araignée poilue de ma vie, traire une vache, manger des plats aussi douteux que délicieux, profitez de cette belle journée hors de toute civilisation avec une famille aussi généreuse que nombreuse. En somme, une superbe escapade dans une vraie vraie famille qui travaille au champ. 4 frères et leurs femmes, et le papa, toujours en grande forme ! Ça me donne de plus en plus envie de m’exiler dans un champ au Québec !
Alors voilà pour les aventures de la journée. D’ailleurs aujourd’hui, pendant que mon âne s’entêtait ( on dit têtu comme un âne non ?) à ne pas m’obéir j’ai réalisé (et vous me direz qu’il était temps) que ma vie n’est en effet pas si monotone. J’ai toujours eu l’impression d’avoir une vie sans grandes aventures, sans grands rebondissements mais aujourd’hui, sur mon âne, j’ai réalisé qu’en effet j’étais peut-être un peu aventureuse et crinquée de me lancer dans des aventures comme ça. Alors voilà, à tous ceux qui ont essayé de me résonner, il me fallait du temps mais je m’en suis rendue compte !
Sur ce…. Viva la libertad ! Viva la revolucion, “Patria libre… O morir”. D’ailleurs, je voulais vous dire que je suis entrain de lire un livre fabuleux sur l’histoire du Nicaragua quelques années après la révolution, pour ceux que ça intéresse, un roman facile à lire :
The Jaguar Smile : A Nicaraguan Journey de Salman Rushdie, prix nobel de littérature.
Bonne journée à tous ! Bisous
Aventurement vôtre
18 juillet 2007
La vie continue
Buenas noches todos!
Aujourd'hui j'ai pas trop de nouveau. Comme mon titre le mentionne, la vie continue. On lit beaucoup sur les thèmes qu'on voudra éventuellement toucher dans le documentaire, on visite les agriculteurs dans les communautés autour, on pose des questions et on joue aux cartes!
On a officiellement appris aujourd'hui que Robert et Hélène partaient d'ici 1 mois. C'est pas mal triste car on va perdre nos complices mais je pense qu'ils ont vraiment fait leur temps ici. Tous les 2 ont été malade durant 8 mois (ils sont ici depuis janvier 2005) et outre ça Hélène fait pleins de réactions allergiques à toutes sortes de choses ici. Pour sa santé physique et mentale il est vraiment temps qu'elle rentre. POur sa part, Robert a pas mal fini son mandat et ne veut pas laisser sa belle toute seule donc il rentera aussi! Une triste nouvelle.
Sinon, aujourd'hui on a eu droit aussi a une grande discussion sur nos mandats spécifiques ici, à Louise et à moi car on se rend compte de plus en plus que 2 personnes c'est trop pour faire le docu. Ou plutôt, nous ne sommes vraiment pas sur la même égalité. Je parle très bien espagnol et je m'y connais beaucoup en technique vidéo, elle me complémente avec les connaissances plus générales des relations internationales. Le problème c'est que elle comme moi réalisons que nous n'avançons pas au même rythme. De mon côté je me sens comme si je dois rallentir mon rythme et mes initiatives pour l'intégrer (ce qui ne me plaît pas nécessairement) et elle se sent comme si elle ne fait que suivre et être mon assistante (ce qui ne lui plaît pas vraiment). Bref, nous aurons une réunion la semaine prochaine avec notre boss pour clarifier nos mandats et tâches spécifiques. Je pense que cette réunion sera bénifique pour le meilleur ou pour le pire. Au moins, Louise et moi avons réussi à en parler clairement avant que ce malentendu/stress se transfert à niveau personnel. Car n'oubliez pas chers lecteurs que nous vivons ET travaillons ensemble pour les 5 prochains mois!
Sinon sinon.... pas grand chose de neuf. Je pense qu'avec leur bon espagnol ici ;) mon espagnol reviendra pire qu'il était avant de partir!!! Metton que la grammaire et les tournures de phrases sont plutôt bizarres ici!
J'ai aussi rêvé à Montréal hier donc ceux qui doutent que je m'ennuie, soyez sans soucis, j'aimerais beaucoup beaucoup être des vôtres. Je pense sérieusement, même si certains en rirons, que ce voyage sera le dernier que je ferai toute seule. J'ai travaillé fort pour me construire un chez moi, le seul que j'ai vraiment eu à moi que j'ai vraiment envi d'en profiter maintenant. Je me demandais quand serait le moment où je déciderais de me stabiliser. Je pense que ce moment est venu! Je vous aime!!!
Bref, beaucoup d'émotions dans cette petite journée! Même si les larmes ne me sont pas venues. À voir comment les gens vivent ici sans pleurer et se plaindre ça coupe l'envie de pleurer pour des petites angoisses. Je pense vraiment qu'il y a pire que nos petites angoisses "civilisées" dans la vie. Même si je le savais déjà, maintenant je le vis plus que jamais!
Bon, c'est assez pour aujourd'hui. J'ai pris beaucoup de photos dans les derniers jours dans les champs et de nos "formations". Je tenterai de vous les ajouter sur Flickr dès que le petit hamster d'Internet me le permet!
Gros gros gros bisous! Bonne nuit! ou Bonne journée à ceux qui commencent leur journée de travail!
Aujourd'hui j'ai pas trop de nouveau. Comme mon titre le mentionne, la vie continue. On lit beaucoup sur les thèmes qu'on voudra éventuellement toucher dans le documentaire, on visite les agriculteurs dans les communautés autour, on pose des questions et on joue aux cartes!
On a officiellement appris aujourd'hui que Robert et Hélène partaient d'ici 1 mois. C'est pas mal triste car on va perdre nos complices mais je pense qu'ils ont vraiment fait leur temps ici. Tous les 2 ont été malade durant 8 mois (ils sont ici depuis janvier 2005) et outre ça Hélène fait pleins de réactions allergiques à toutes sortes de choses ici. Pour sa santé physique et mentale il est vraiment temps qu'elle rentre. POur sa part, Robert a pas mal fini son mandat et ne veut pas laisser sa belle toute seule donc il rentera aussi! Une triste nouvelle.
Sinon, aujourd'hui on a eu droit aussi a une grande discussion sur nos mandats spécifiques ici, à Louise et à moi car on se rend compte de plus en plus que 2 personnes c'est trop pour faire le docu. Ou plutôt, nous ne sommes vraiment pas sur la même égalité. Je parle très bien espagnol et je m'y connais beaucoup en technique vidéo, elle me complémente avec les connaissances plus générales des relations internationales. Le problème c'est que elle comme moi réalisons que nous n'avançons pas au même rythme. De mon côté je me sens comme si je dois rallentir mon rythme et mes initiatives pour l'intégrer (ce qui ne me plaît pas nécessairement) et elle se sent comme si elle ne fait que suivre et être mon assistante (ce qui ne lui plaît pas vraiment). Bref, nous aurons une réunion la semaine prochaine avec notre boss pour clarifier nos mandats et tâches spécifiques. Je pense que cette réunion sera bénifique pour le meilleur ou pour le pire. Au moins, Louise et moi avons réussi à en parler clairement avant que ce malentendu/stress se transfert à niveau personnel. Car n'oubliez pas chers lecteurs que nous vivons ET travaillons ensemble pour les 5 prochains mois!
Sinon sinon.... pas grand chose de neuf. Je pense qu'avec leur bon espagnol ici ;) mon espagnol reviendra pire qu'il était avant de partir!!! Metton que la grammaire et les tournures de phrases sont plutôt bizarres ici!
J'ai aussi rêvé à Montréal hier donc ceux qui doutent que je m'ennuie, soyez sans soucis, j'aimerais beaucoup beaucoup être des vôtres. Je pense sérieusement, même si certains en rirons, que ce voyage sera le dernier que je ferai toute seule. J'ai travaillé fort pour me construire un chez moi, le seul que j'ai vraiment eu à moi que j'ai vraiment envi d'en profiter maintenant. Je me demandais quand serait le moment où je déciderais de me stabiliser. Je pense que ce moment est venu! Je vous aime!!!
Bref, beaucoup d'émotions dans cette petite journée! Même si les larmes ne me sont pas venues. À voir comment les gens vivent ici sans pleurer et se plaindre ça coupe l'envie de pleurer pour des petites angoisses. Je pense vraiment qu'il y a pire que nos petites angoisses "civilisées" dans la vie. Même si je le savais déjà, maintenant je le vis plus que jamais!
Bon, c'est assez pour aujourd'hui. J'ai pris beaucoup de photos dans les derniers jours dans les champs et de nos "formations". Je tenterai de vous les ajouter sur Flickr dès que le petit hamster d'Internet me le permet!
Gros gros gros bisous! Bonne nuit! ou Bonne journée à ceux qui commencent leur journée de travail!
16 juillet 2007
Histoires de moeurs 1
Alors avant de vous conter mes nouvelles histoires, je voulais juste vous dire qu'il y a de nouvelles photos sur mon compte Flickr! Bon visionnement!
Aujourd'hui mon blog s'appelle histoire de moeurs car faute de choses palpitantes qui se sont passées dans ma vie depuis avant hier je vais vous raconter quelques histoires intéressantes que j'ai eu la chance de discuter avec Robert.
Le Nicaragua est un pays super croyant. Je vous ai déjà parler des églises et religions pratiquées dans un blog précédent. Maintenant je vais tenter de vous faire comprendre à quel point les croyances sont partout et régissent la vie des gens. Voici quelques exemples de croyances:
1. Nous avons au Canada (et très probablement ailleurs) l'histoire du bonhomme 7h qu'on raconte aux ENFANTS. Cette histoire raconte que les enfants doivent être couchés à 7h sinon il y a un bonhomme qui passe dans les rues et enlève les enfants non couchés. Souvent ça fait peur aux enfants et ça fonctionne pour un certain temps. Ici, ils ont l'histoire de la géante de minuit. La légende veut que la géante de minuit se promène dans les rues (et à Managua ils ont litéralement une géante de 7 pied en marionnette qui déambule les rues de soir, éventuellement photo à l'appui) et tue les hommes qui ne sont pas rentrés à la maison. Donc ils ont crée une légende pour forcer les hommes à arrêter la boisson et rentrer à la maison avant minuit et pour certains, ça fonctionne!
2. Ils ont la coyance ici qu'on ne peut pas se laver les mains à l'eau froide (et n'oubliez pas qu'il n'y a pas d'eau chaude ici) après avoir travaillé fort pendant la journée, c'est-à-dire aux champs. Donc hommes comme femmes ne se lavent pas les mains avant le lendemain matin par peur d'attraper des varices sur les mains. Êve, qui vie dans une famille à Estelí c'est d'ailleurs fait dire qu'elle avait les mains comme elles sont (avec des veines qui sortent) parce qu'elle s'était lavé les mains à l'eau froide. La femme qui lui a dit ça est avocate donc les histoires et croyances ne sont pas seulement pour les gens sans éducation.
3. Ici, ils ont la maladie du Mal Ojo (mauvais oeil) plus communément appelé gastro par chez nous. D'après la croyance le Mal Ojo s'attrape quand on regarde un enfant trop longtemps. Donc avec un regard soutenu, on inculque la maladie à l'enfant qui sera malade dans les jours qui suivent avec fièvres, vomissements, et diarrhée. La seule manière de contrer le Mal Ojo est de forcer la personne qui a regardé l'enfant trop longtemps de lui cracher au visage ou si on ne sait pas c'est qui d'appeler une sorcière pour qu'elle déface le mauvais sort. Ici aussi on a été mis au courant de cette croyance par un prof d'Université qui nous expliquait de malheureusement son bébé était malade du mal ojo...
Donc j'aurai probablement la chance de vous conter pleins d'autres belle histoires comme ça au fur et à mesure que je connaîtrai des gens!
Sinon voici d'autres faits cocasses de la vie de tous les jours.
1. Comme je vous l'ai déjà mentionné ici il fait chaud, pas mal chaud. Donc dans certains autobus (quand on est vraiment chanceux) ou dans certains restos, il y a l'air climatisée. Par contre, ils n'ont pas encore compris où se trouvait le bouton du contrôle parce que quand il y a air climatisée il fait FROID! Tu passes de 40 dehors à genre 21 dedans, meilleur moyen de tomber malade(ou est-ce seulement une croyance de chez nous??)
2. Les klaxons n'arrêtent jamais ici. Bon, les bus et autres véhicules ne voyagent jamais après 20h car c'est trop dangereux mais ne prenez jamais un hôtel sur le bord de l'autoroute si vous voulez dormir le matin. Ici tout le monde klaxonne pour le plaisir a ce qu'il paraît... pour indiquer aux vélos qu'ils se font dépasser, pour chercher de potentiels passagers, pour indiquer que l'autobus entre au village, pour saluer des amis, bref toutes les raisons sont bonnes! Que de cacophonie!!!! et pour ajoute au bordel, la musique joue dans le tapis PARTOUT ici. Reggeaton, Cumbia, Salsa, Merengue, Pop, etc s'ajoute à cet orchester urbain dans les bus, les restos, les maisons, les bureaux! Vite, un peu de calme!
Bon, une partie de carte m'attend! Je vous embrasse et vous laisse au visionnement de mes photos! Je vous aime,
Véro
Aujourd'hui mon blog s'appelle histoire de moeurs car faute de choses palpitantes qui se sont passées dans ma vie depuis avant hier je vais vous raconter quelques histoires intéressantes que j'ai eu la chance de discuter avec Robert.
Le Nicaragua est un pays super croyant. Je vous ai déjà parler des églises et religions pratiquées dans un blog précédent. Maintenant je vais tenter de vous faire comprendre à quel point les croyances sont partout et régissent la vie des gens. Voici quelques exemples de croyances:
1. Nous avons au Canada (et très probablement ailleurs) l'histoire du bonhomme 7h qu'on raconte aux ENFANTS. Cette histoire raconte que les enfants doivent être couchés à 7h sinon il y a un bonhomme qui passe dans les rues et enlève les enfants non couchés. Souvent ça fait peur aux enfants et ça fonctionne pour un certain temps. Ici, ils ont l'histoire de la géante de minuit. La légende veut que la géante de minuit se promène dans les rues (et à Managua ils ont litéralement une géante de 7 pied en marionnette qui déambule les rues de soir, éventuellement photo à l'appui) et tue les hommes qui ne sont pas rentrés à la maison. Donc ils ont crée une légende pour forcer les hommes à arrêter la boisson et rentrer à la maison avant minuit et pour certains, ça fonctionne!
2. Ils ont la coyance ici qu'on ne peut pas se laver les mains à l'eau froide (et n'oubliez pas qu'il n'y a pas d'eau chaude ici) après avoir travaillé fort pendant la journée, c'est-à-dire aux champs. Donc hommes comme femmes ne se lavent pas les mains avant le lendemain matin par peur d'attraper des varices sur les mains. Êve, qui vie dans une famille à Estelí c'est d'ailleurs fait dire qu'elle avait les mains comme elles sont (avec des veines qui sortent) parce qu'elle s'était lavé les mains à l'eau froide. La femme qui lui a dit ça est avocate donc les histoires et croyances ne sont pas seulement pour les gens sans éducation.
3. Ici, ils ont la maladie du Mal Ojo (mauvais oeil) plus communément appelé gastro par chez nous. D'après la croyance le Mal Ojo s'attrape quand on regarde un enfant trop longtemps. Donc avec un regard soutenu, on inculque la maladie à l'enfant qui sera malade dans les jours qui suivent avec fièvres, vomissements, et diarrhée. La seule manière de contrer le Mal Ojo est de forcer la personne qui a regardé l'enfant trop longtemps de lui cracher au visage ou si on ne sait pas c'est qui d'appeler une sorcière pour qu'elle déface le mauvais sort. Ici aussi on a été mis au courant de cette croyance par un prof d'Université qui nous expliquait de malheureusement son bébé était malade du mal ojo...
Donc j'aurai probablement la chance de vous conter pleins d'autres belle histoires comme ça au fur et à mesure que je connaîtrai des gens!
Sinon voici d'autres faits cocasses de la vie de tous les jours.
1. Comme je vous l'ai déjà mentionné ici il fait chaud, pas mal chaud. Donc dans certains autobus (quand on est vraiment chanceux) ou dans certains restos, il y a l'air climatisée. Par contre, ils n'ont pas encore compris où se trouvait le bouton du contrôle parce que quand il y a air climatisée il fait FROID! Tu passes de 40 dehors à genre 21 dedans, meilleur moyen de tomber malade(ou est-ce seulement une croyance de chez nous??)
2. Les klaxons n'arrêtent jamais ici. Bon, les bus et autres véhicules ne voyagent jamais après 20h car c'est trop dangereux mais ne prenez jamais un hôtel sur le bord de l'autoroute si vous voulez dormir le matin. Ici tout le monde klaxonne pour le plaisir a ce qu'il paraît... pour indiquer aux vélos qu'ils se font dépasser, pour chercher de potentiels passagers, pour indiquer que l'autobus entre au village, pour saluer des amis, bref toutes les raisons sont bonnes! Que de cacophonie!!!! et pour ajoute au bordel, la musique joue dans le tapis PARTOUT ici. Reggeaton, Cumbia, Salsa, Merengue, Pop, etc s'ajoute à cet orchester urbain dans les bus, les restos, les maisons, les bureaux! Vite, un peu de calme!
Bon, une partie de carte m'attend! Je vous embrasse et vous laisse au visionnement de mes photos! Je vous aime,
Véro
14 juillet 2007
l'aventure commence!!!
Alors je vous salue aujourd'hui du plus bel auberge de jeunesse qu'il m'a été donné de voir (après l'Alternative bien sûr!)....dans la ville de Granada, qui est aussi la plus belle ville du Nicaragua il paraît!
Donc ce matin nous somme parties (Eve, Louise et moi) de Managua pour nous rendre ici pour y passer la fin de semaine. Nous avions comme plan d'aller passer l'aprem a Masaya où il y a des marchés d'artisanat donc dès l'arrivée à Granada, on dépose les sacs et destination Masaya. En chemin, la pluie commence à tomber comme seule elle sait tomber ici. Bonne nouvelles, j'ai une camisole blanche!!!!! Bon bien tant pis, c'est la vie! Arrivée à Masaya, le bus nous débarque sur le bord de l'autoroute et nous indique que nous avons 4 coins de rue à marcher. Ok, on prend notre mal en patience et tantons de traverser l'autoroute qui s'est entre temps aussi transformée en rivière à cause de la pluie! Finalement, on marche nos 4 coins de rue.... pas de marché. Alors déjà détrempée on demande à quelqu'un où est le marché... 2 coins de rue par là. Bon, comme nous sommes déjà mouillée, pas la peine de prendre un taxi. Alors c'est avec courage et beaucoup de dégoût qu'on traverse les rues/rivières brunes et motonneuses! Mmmmmmm! Finalement, ayant le marché en vue et par un moment de disctraction....
Avant de continuer mon histoire, je voulais juste m'assurer que je vous avais parlé des trous dans les rues. Ici, les trottoirs ont des trous énormes (vous aurez bientôt une photo à l'appui!). Donc il faut toujours garder les yeux au sol.
Alors... pour la suite de l'histoire.... Véronique décide de faire attention de ne pas marcher sur un dalle croche pour ne pas tomber mais!!!!!!! En prenant cette décision, elle se met le pied directement dans un trou de trottoir et s'enfonce jusqu'aux seins dans une mare d'eau brune et motonneuse!!!!! Mmmmmmmm! À Dieu la camisole blanche! Encore là, vous aurez preuve à l'appui pour vraiment rire de moi! C'était vraiment dégueulasse! Donc j'ai fait mon magasinage au marché toute sale et mouillée, avec les gens qui me dévisageaient ou me demandaient à tour de bras qu'est-ce qui c'était passé!
En plus, nous savions qu'il y avait 2 marchés à Masaya, celui des touristes (où nous voulions inverstiguer....) et celui des locaux où nous voulions acheter. Et celui auquel nous sommes arrivées était celui des locaux donc nous avons directement acheter et sommes parties! Par contre, nous avons eu le temps, avant de trouver la partie artisanat de passer à travers, la quincaillerie, les bines/riz/épices, les t-shirt cheaps, les jeans, les mini-restos, la viande (tellement dégueulasse!!!), etc, etc. Finalement, après avoir marché pendant 1 heure, nous avons trouvé l'artisanat où nous avons acheter plusieurs beaux souvenirs! (hamacs, colliers et autres.)
Donc maintenant, temps de revenir à Granada. Nous avions remarqué en arrivant(à pied) au marché qu'il y avait des bus qui partaient de Granada direct et qui arrivaient en face du marché. Donc, l'idée maintenant, trouver le bus qui retourne à Granada directement. Par contre, nous nous retrouvons dans une mare (littéralement à cause de la pluie) d'autobus, de taxis et de Monsieurs qui crient partout des noms de villes ou qui essaient de nous vendre des gâteaux au lait(eurk!) Enfin, on trouve le bus pour Granada (encore là un ancien bus jaune recyclé), on se trouve un banc et on attend. 10-15 minutes, toujours dans mes pantalons dégoutants et ma camisole maintenant brune, le bus se rempli et décide de partir! Youpi, la douche se rapproche.
Finalement, arrivée à Granada, quelques détours pour trouver notre hôtel, on saute dans la douche en essayant de se désinfecter le plus possible! On saute dans des vêtements propres et hop, au resto. Avant de partir de l'hôtel par contre, j'ai la bonne idée de vouloir m'acheter un bouteille d'eau, question de ne pas tomber malade en plus, et de quoi je me rends compte? Ma bouteille Nalgène a disparue! PUTAIN!!!!! Je l'ai oublié au marché! C'était vraiment pas ma journée j'imagine. Alors je demanderais, s'il y a âme généreuse, de m'acheter une bouteille Nalgène 1L et de l'apporter au bureau de SUCO(Papineau/Beaubien) cette semaine parce qu'il y a une coopérante qui part bientôt pour le Nica qui pourrait me l'apporter! Donc SVP écrivez-moi si jamais vous êtes prêt à faire ça pour moi, sinon, je tenterai de trouver une autre solution.
Et là, pour finir la journée en beauté... nous sommes allées dans un super resto où j'ai mangé un très bon Curry aux crevettes! Mmmmmmm ( pour de vrai cette fois)!
Et là, c'est la fête, on va voir ce qui se passe en ville! Donc je vous embrasse tous et on se parle bientôt j'espère car n'oubliez pas qu'avec Skype c'est vraiment pas cher d'appeler à l'international!
Je vous aime,
Véro!
Donc ce matin nous somme parties (Eve, Louise et moi) de Managua pour nous rendre ici pour y passer la fin de semaine. Nous avions comme plan d'aller passer l'aprem a Masaya où il y a des marchés d'artisanat donc dès l'arrivée à Granada, on dépose les sacs et destination Masaya. En chemin, la pluie commence à tomber comme seule elle sait tomber ici. Bonne nouvelles, j'ai une camisole blanche!!!!! Bon bien tant pis, c'est la vie! Arrivée à Masaya, le bus nous débarque sur le bord de l'autoroute et nous indique que nous avons 4 coins de rue à marcher. Ok, on prend notre mal en patience et tantons de traverser l'autoroute qui s'est entre temps aussi transformée en rivière à cause de la pluie! Finalement, on marche nos 4 coins de rue.... pas de marché. Alors déjà détrempée on demande à quelqu'un où est le marché... 2 coins de rue par là. Bon, comme nous sommes déjà mouillée, pas la peine de prendre un taxi. Alors c'est avec courage et beaucoup de dégoût qu'on traverse les rues/rivières brunes et motonneuses! Mmmmmmm! Finalement, ayant le marché en vue et par un moment de disctraction....
Avant de continuer mon histoire, je voulais juste m'assurer que je vous avais parlé des trous dans les rues. Ici, les trottoirs ont des trous énormes (vous aurez bientôt une photo à l'appui!). Donc il faut toujours garder les yeux au sol.
Alors... pour la suite de l'histoire.... Véronique décide de faire attention de ne pas marcher sur un dalle croche pour ne pas tomber mais!!!!!!! En prenant cette décision, elle se met le pied directement dans un trou de trottoir et s'enfonce jusqu'aux seins dans une mare d'eau brune et motonneuse!!!!! Mmmmmmmm! À Dieu la camisole blanche! Encore là, vous aurez preuve à l'appui pour vraiment rire de moi! C'était vraiment dégueulasse! Donc j'ai fait mon magasinage au marché toute sale et mouillée, avec les gens qui me dévisageaient ou me demandaient à tour de bras qu'est-ce qui c'était passé!
En plus, nous savions qu'il y avait 2 marchés à Masaya, celui des touristes (où nous voulions inverstiguer....) et celui des locaux où nous voulions acheter. Et celui auquel nous sommes arrivées était celui des locaux donc nous avons directement acheter et sommes parties! Par contre, nous avons eu le temps, avant de trouver la partie artisanat de passer à travers, la quincaillerie, les bines/riz/épices, les t-shirt cheaps, les jeans, les mini-restos, la viande (tellement dégueulasse!!!), etc, etc. Finalement, après avoir marché pendant 1 heure, nous avons trouvé l'artisanat où nous avons acheter plusieurs beaux souvenirs! (hamacs, colliers et autres.)
Donc maintenant, temps de revenir à Granada. Nous avions remarqué en arrivant(à pied) au marché qu'il y avait des bus qui partaient de Granada direct et qui arrivaient en face du marché. Donc, l'idée maintenant, trouver le bus qui retourne à Granada directement. Par contre, nous nous retrouvons dans une mare (littéralement à cause de la pluie) d'autobus, de taxis et de Monsieurs qui crient partout des noms de villes ou qui essaient de nous vendre des gâteaux au lait(eurk!) Enfin, on trouve le bus pour Granada (encore là un ancien bus jaune recyclé), on se trouve un banc et on attend. 10-15 minutes, toujours dans mes pantalons dégoutants et ma camisole maintenant brune, le bus se rempli et décide de partir! Youpi, la douche se rapproche.
Finalement, arrivée à Granada, quelques détours pour trouver notre hôtel, on saute dans la douche en essayant de se désinfecter le plus possible! On saute dans des vêtements propres et hop, au resto. Avant de partir de l'hôtel par contre, j'ai la bonne idée de vouloir m'acheter un bouteille d'eau, question de ne pas tomber malade en plus, et de quoi je me rends compte? Ma bouteille Nalgène a disparue! PUTAIN!!!!! Je l'ai oublié au marché! C'était vraiment pas ma journée j'imagine. Alors je demanderais, s'il y a âme généreuse, de m'acheter une bouteille Nalgène 1L et de l'apporter au bureau de SUCO(Papineau/Beaubien) cette semaine parce qu'il y a une coopérante qui part bientôt pour le Nica qui pourrait me l'apporter! Donc SVP écrivez-moi si jamais vous êtes prêt à faire ça pour moi, sinon, je tenterai de trouver une autre solution.
Et là, pour finir la journée en beauté... nous sommes allées dans un super resto où j'ai mangé un très bon Curry aux crevettes! Mmmmmmm ( pour de vrai cette fois)!
Et là, c'est la fête, on va voir ce qui se passe en ville! Donc je vous embrasse tous et on se parle bientôt j'espère car n'oubliez pas qu'avec Skype c'est vraiment pas cher d'appeler à l'international!
Je vous aime,
Véro!
13 juillet 2007
Pluie et reunion....
Alors bonjour de Managua!
On a donc fini il y a quelques minutes nos 2 journees de reunion qui furent autant longues et penibles que tres pertinentes! Je m'explique... Plate dans le sens de comme nous venons tout juste de s'ajouter a l'equipe, nous n'avons pas grand chose a ajouter aux commentaires et compte-rendu du travail des derniers mois... Interessante dans le sens que ca nous a permis de connaitre des axes strategiques de SUCO Nicaragua/Honduras, de connaitre le travail de chacun, d'etre au courant des problemes et solutions... Donc j'ai maintenant une vision un peu plus globale et specifique de ce que fait SUCO en Amerique Centrale! Ce qui va bien sur nous aider a faire le documentaire. Plus ca va, plus je me rends compte que ce sera un vrai defi de reussir a faire comprendre aux gens par notre video, le contexte politique, historique, agriculturel dans lequel c'est cree le Machete Verde en plus d'expliquer ce que c'est et de montrer ces impacts! Un beau defi que j'espere bien realiser!
Sinon, a Managua il pleut... J'ai lu dans le journal qu'il y a un ouragan dans la region centre-est du Nicaragua alors cette semaine on a recu tous les restants de cette tempete a Managua! Mais bon, c'est pas si grave car on passait la journee a l'interieur! On espere seulement que ca sera OK cette fin de semaine pour qu'on puisse profiter de ce qu'on voulait dans la region avant de retourner vers le Nord.
Bon, la biere avec l'equipe m'appelle! Je vous envoie pleins de bisous et je serai de retour a Somoto dimanche vers 19h d'ici (+2h chez vous)
Vero
On a donc fini il y a quelques minutes nos 2 journees de reunion qui furent autant longues et penibles que tres pertinentes! Je m'explique... Plate dans le sens de comme nous venons tout juste de s'ajouter a l'equipe, nous n'avons pas grand chose a ajouter aux commentaires et compte-rendu du travail des derniers mois... Interessante dans le sens que ca nous a permis de connaitre des axes strategiques de SUCO Nicaragua/Honduras, de connaitre le travail de chacun, d'etre au courant des problemes et solutions... Donc j'ai maintenant une vision un peu plus globale et specifique de ce que fait SUCO en Amerique Centrale! Ce qui va bien sur nous aider a faire le documentaire. Plus ca va, plus je me rends compte que ce sera un vrai defi de reussir a faire comprendre aux gens par notre video, le contexte politique, historique, agriculturel dans lequel c'est cree le Machete Verde en plus d'expliquer ce que c'est et de montrer ces impacts! Un beau defi que j'espere bien realiser!
Sinon, a Managua il pleut... J'ai lu dans le journal qu'il y a un ouragan dans la region centre-est du Nicaragua alors cette semaine on a recu tous les restants de cette tempete a Managua! Mais bon, c'est pas si grave car on passait la journee a l'interieur! On espere seulement que ca sera OK cette fin de semaine pour qu'on puisse profiter de ce qu'on voulait dans la region avant de retourner vers le Nord.
Bon, la biere avec l'equipe m'appelle! Je vous envoie pleins de bisous et je serai de retour a Somoto dimanche vers 19h d'ici (+2h chez vous)
Vero
10 juillet 2007
Bon... j'ai vaincu la technologie!
Alors! tout d'abord je dois vous dire comment fonctionne Flickr car j'ai enfin compris (en fait, je crois!) Donc, une fois inscrit et sur ma liste de contact, je dois vous nommer amis ou famille pour vous donner accès aux photos! Donc ça prend en effet un certain délai avant de pouvoir accéder à mes photos. Donc prenez votre mal en patience quand vous vous inscrivez, je vous donnerai accès dans les jours qui suivent. Aussi, assurez-vous de bien vous inscrire sur Flickr.com et non un autre site copié. Donc ceux qui se sont inscrit hier devrait en effet avoir l'accès aujourd'hui! Écrivez moi si ce n'est pas le cas! et pour ceux qui s'inscriront à l'avenir, donnez-moi 4 jours avant de me dire que ça ne fonctionne pas!
Bon, maintenant que ça c'est clarifié, passons aux choses pertinentes! Car après une panne d'électricité de 24h, j'ai encore pleins de choses à vous dire!
Tout d'abord, je vous ai déjà parlé du rythme ici, de la notion de temps. Eh bien, j'ai le meilleur exemple aujourd'hui pour vous démontrer dans quel rythme de vie nous vivons (pour ou malgré nous). Nous avions une réunion à 14h cet après-midi. Cette réunion était planifiée depuis hier 15h, heure à laquelle l'électricité a coupé. Donc bien sûr quand vint l'heure de la-dite réunion aujourd'hui, nous n'avions toujours pas d'électricité et les documents nécessaires n'étaient donc pas imprimés! Alors nous avons parlé autour d'un café pendant quelques heures (oui sur des sujets quand même pertinents et utiles) en attendant le retour de la lumière. Par chance, elle revint qu'une heure plus tard et tout naturellement nous avons donc commencer la réunion. Le temps n'est vraiment pas une préocupation ici!
Bon, comme les jours s'accumulent et que j'aime bien vous faire part surtout des petites choses qui me frappent ici voici donc un résumé des choses que je note à chaque jour.
1. À Estelí cette fin de semaine nous avons vu un quartier de maisons supers riches, vraiment qui n'ont rien à voir avec le reste des maisons ici. Bien sûr elles étaient dans un quartier un peu à part. Mais malgré le fait que les proprios ont assez d'argent pour se payer une maison, tous les chemins étaient en genre de gravelle... Bravo! En mercedes dans un chemin cahoteux! Pour moi ça ne fait aucun sens!
2. Pour essayer de baisser la criminalité et par le fait même s'assurer que les gens dorment en paix, la ville engage des gardes de sécurité qui se promènent en vélo jour et nuit dans la ville. Par contre, ce-dit garde pour signaler sa présence(pour que les gens puisse bien dormir donc...) se promène avec un sifflet toute la nuit, sifflant à chaque 3 secondes! Encore là, je ne comprends pas, est-ce que le bruit du sifflet doit nous aider à nous endormir?
3. J'ai déjà mentionné que j'avais la chance d'avoir l'eau "chaude" dans la maison... Cette eau chaude ne vient pas d'un chauffe eau ni d'une mini tank à gaz.... Non, non, non! Dans la douche, il y a un pommeau spécial sur lequel tu peux "choisir" ta température. Ce pommeau est donc relié à l'ÉLECTRICITÉ... Est-ce que c'est juste moi ou la formule eau+électricité=danger est une des première qu'on apprend étant petit! Est-ce que quelqu'un peut me dire comment ça fonctionne cette chose??
4. Aujourd'hui j'ai entendu une madame dans la rue dire... "Estoy apurada"(Je suis pressée)! J'ai cru avoir changé de pays pour un instant (pour ceux qui ne comprenne pas, relisez la première partie de ce message!!!)
5. J'ai aussi apperçu un drapeau du Canada dans le magasin oú j'achète les produits pour la maison... on voit que l'influence est là! D'ailleurs, vous aurez droit à un blog complet sur l'histoire et la participation des pays étrangers ici, surtout dans la région oú je vis. Un jour quand j'aurai le temps et la tête à vous faire un petit cours de politique!
6. Prochainement vous verrez sur mon compte Flickr des photos de plantes en pot! Gardez en tête que c'est plantes et les pots en terre n'ont coûté que 12$ au total! C'est fou!!!!
7. À Somoto (qui n'est vraiment pas une grande ville) il y a une église à chaque 4 coins de rue. Surtout des églises évangélistes et baptistes. L'influence de la religion est très forte ici et ça se note dans les réflexions, les expressions, les manières d'agir des gens. Ici quand tu croises les gens tu dois leur dire Adios (À dieu) et non bonjour!
Ce sera tout pour l'instant... je dois aller faire le souper! J'essaierai aussi dans un prochain message de vous donner quelques histoires de moeurs d'ici! Très intéressant! Aussi, désolée si des fois j'écris un peu n'importe comment. En fait, je me sers surtout de ce blog comme un espace de réflexion et de bainstorming pour les mois à venir. C'est pour ça que sur les sujets un peu plus sérieux, ONG, histoire du pays, Machete Verde, etc. je peux avoir l'air éparpillée dans mes pensées! En fait, c'est le cas et ne désespérez pas car j'espère bien pour ma part clarifier tout ça avant mon retour!
Je pars à Managua demain matin pour 3 jours de réunion avec les membres SUCO Nicaragua et Honduras et une fin de semaine à Masaya! Je ne sais pas trop quand j'aurai la chance de vous donner des nouvelles dans tout ça! Mais vous aurez droit bien sûr à un compte-rendu et des photos!!! D'ailleurs, merci à tous ceux qui m'écrivent via blog ou courriel! Ça me fait du bien!
Je vous embrasse tous sur les 2 joues!
Véro!
Bon, maintenant que ça c'est clarifié, passons aux choses pertinentes! Car après une panne d'électricité de 24h, j'ai encore pleins de choses à vous dire!
Tout d'abord, je vous ai déjà parlé du rythme ici, de la notion de temps. Eh bien, j'ai le meilleur exemple aujourd'hui pour vous démontrer dans quel rythme de vie nous vivons (pour ou malgré nous). Nous avions une réunion à 14h cet après-midi. Cette réunion était planifiée depuis hier 15h, heure à laquelle l'électricité a coupé. Donc bien sûr quand vint l'heure de la-dite réunion aujourd'hui, nous n'avions toujours pas d'électricité et les documents nécessaires n'étaient donc pas imprimés! Alors nous avons parlé autour d'un café pendant quelques heures (oui sur des sujets quand même pertinents et utiles) en attendant le retour de la lumière. Par chance, elle revint qu'une heure plus tard et tout naturellement nous avons donc commencer la réunion. Le temps n'est vraiment pas une préocupation ici!
Bon, comme les jours s'accumulent et que j'aime bien vous faire part surtout des petites choses qui me frappent ici voici donc un résumé des choses que je note à chaque jour.
1. À Estelí cette fin de semaine nous avons vu un quartier de maisons supers riches, vraiment qui n'ont rien à voir avec le reste des maisons ici. Bien sûr elles étaient dans un quartier un peu à part. Mais malgré le fait que les proprios ont assez d'argent pour se payer une maison, tous les chemins étaient en genre de gravelle... Bravo! En mercedes dans un chemin cahoteux! Pour moi ça ne fait aucun sens!
2. Pour essayer de baisser la criminalité et par le fait même s'assurer que les gens dorment en paix, la ville engage des gardes de sécurité qui se promènent en vélo jour et nuit dans la ville. Par contre, ce-dit garde pour signaler sa présence(pour que les gens puisse bien dormir donc...) se promène avec un sifflet toute la nuit, sifflant à chaque 3 secondes! Encore là, je ne comprends pas, est-ce que le bruit du sifflet doit nous aider à nous endormir?
3. J'ai déjà mentionné que j'avais la chance d'avoir l'eau "chaude" dans la maison... Cette eau chaude ne vient pas d'un chauffe eau ni d'une mini tank à gaz.... Non, non, non! Dans la douche, il y a un pommeau spécial sur lequel tu peux "choisir" ta température. Ce pommeau est donc relié à l'ÉLECTRICITÉ... Est-ce que c'est juste moi ou la formule eau+électricité=danger est une des première qu'on apprend étant petit! Est-ce que quelqu'un peut me dire comment ça fonctionne cette chose??
4. Aujourd'hui j'ai entendu une madame dans la rue dire... "Estoy apurada"(Je suis pressée)! J'ai cru avoir changé de pays pour un instant (pour ceux qui ne comprenne pas, relisez la première partie de ce message!!!)
5. J'ai aussi apperçu un drapeau du Canada dans le magasin oú j'achète les produits pour la maison... on voit que l'influence est là! D'ailleurs, vous aurez droit à un blog complet sur l'histoire et la participation des pays étrangers ici, surtout dans la région oú je vis. Un jour quand j'aurai le temps et la tête à vous faire un petit cours de politique!
6. Prochainement vous verrez sur mon compte Flickr des photos de plantes en pot! Gardez en tête que c'est plantes et les pots en terre n'ont coûté que 12$ au total! C'est fou!!!!
7. À Somoto (qui n'est vraiment pas une grande ville) il y a une église à chaque 4 coins de rue. Surtout des églises évangélistes et baptistes. L'influence de la religion est très forte ici et ça se note dans les réflexions, les expressions, les manières d'agir des gens. Ici quand tu croises les gens tu dois leur dire Adios (À dieu) et non bonjour!
Ce sera tout pour l'instant... je dois aller faire le souper! J'essaierai aussi dans un prochain message de vous donner quelques histoires de moeurs d'ici! Très intéressant! Aussi, désolée si des fois j'écris un peu n'importe comment. En fait, je me sers surtout de ce blog comme un espace de réflexion et de bainstorming pour les mois à venir. C'est pour ça que sur les sujets un peu plus sérieux, ONG, histoire du pays, Machete Verde, etc. je peux avoir l'air éparpillée dans mes pensées! En fait, c'est le cas et ne désespérez pas car j'espère bien pour ma part clarifier tout ça avant mon retour!
Je pars à Managua demain matin pour 3 jours de réunion avec les membres SUCO Nicaragua et Honduras et une fin de semaine à Masaya! Je ne sais pas trop quand j'aurai la chance de vous donner des nouvelles dans tout ça! Mais vous aurez droit bien sûr à un compte-rendu et des photos!!! D'ailleurs, merci à tous ceux qui m'écrivent via blog ou courriel! Ça me fait du bien!
Je vous embrasse tous sur les 2 joues!
Véro!
08 juillet 2007
Photos Flickr
J'ai essayé de mettre des photos sur flickr.... mais je n'ai pas trop compris comment ça marchait! Donc à vous de voir et de m'éclairer à ce sujet si ça ne marche pas. Par contre, j'ai décidé de garder mes photos privées donc seulement mes contacts sont admis. Si vous ne faisiez pas parti de ma liste d'envoie et que vous voulez vous y ajouter, on verra comment on peut s'arranger et je vous ajouterai avec plaisir(si je vous connais!!!)
Bisous et bon regardage de photos!
Bisous et bon regardage de photos!
Fin de semaine à Estelí
Désolée.... J'ai essayé de mettre des photos mais mon ça ne fonctionne pas... on va donc attendre d'avoir Internet sur notre MAC pour ré-essayer...
Mais en attendant, j'ai tellement d'affaire à vous conter que je ne sais pas par quoi commencer! Je pense que pour l'instant, je m'en tiendrai à la fin de semaine et je vous écrirai prochainement sur mes découvertes culturelles et autres...
Donc, nous avons passé une très belle fin de semaine. Nous sommes allés nager dans une chute tout près d'Estelí qui fait parti de la Réserve Naturelle Tisey. Comme ça faisait du bien de pouvoir nager un peu et de se rafraîchir dans l'eau! Ensuite, nous avons monté une petite montagne et de là-haut, nous avions une vue incroyable... Nous pouvions voir jusqu'au lac Managua(environ à 100Km de là) avec à son bord le volcan Momotombo et son petit frère Momotombillo! Encore là, quand j'aurai la chance, je mettrai des photos!
Sinon, par une grande malchance, tous les hotels d'Estelí étaient pleins ou presque donc nous avons dû nous en tenir(pour la première nuit) au seul que nous avons trouvé avec 2 chambres libres.... On a vite compris pourquoi! Tout d'abord à ouvrir la porte, quelle ne fut pas notre surprise de voir une coquerelle se sauver sous le lit! Avec tacte, j'ai pris soin de la retrouver et de la tuer! Ha, bien fait pour toi! Ensuite, allant de surprise en surprise nous avons découvert que nos lits étaient en effet des petites planches de bois sur lesquelles ils avaient mis une couverte pliées en guise de matelas! Pas besoin de vous dire comment nous avons bien dormi! En plus, je me suis vraiment grattée toute la nuit! Soit j'hallucinais, soit il y avait pleins de petites puces de lit! J'opte donc pour la deuxième option!(au moins j'avais mes draps...) Finalement, la serviette qu'ils ont prêtée à Louise avait probablement servie la veille à laver les planchers! Pas besoin de vous dire qu'on a partagé la mienne! Et comble de comble, pensant avoir bien mis ça derrière nous en changeant d'hôtel en prenant mes souliers pour le trek de l'après-midi, qu'est qui en sort?? Une petite coquerelle pensionnaire! Plus JAMAIS!!!!!
Sinon, aujourd'hui nous avons pris notre temps pour déjeuner et avons magasiné des plantes pour notre pation et nous sommes revenus en début de PM à Somoto d'où je vous écris!
Donc encore désolée pour les photos mais j'y reviendrai! et j'espère aussi avoir de vos nouvelles!
Véro! exploratrice en herbe
Mais en attendant, j'ai tellement d'affaire à vous conter que je ne sais pas par quoi commencer! Je pense que pour l'instant, je m'en tiendrai à la fin de semaine et je vous écrirai prochainement sur mes découvertes culturelles et autres...
Donc, nous avons passé une très belle fin de semaine. Nous sommes allés nager dans une chute tout près d'Estelí qui fait parti de la Réserve Naturelle Tisey. Comme ça faisait du bien de pouvoir nager un peu et de se rafraîchir dans l'eau! Ensuite, nous avons monté une petite montagne et de là-haut, nous avions une vue incroyable... Nous pouvions voir jusqu'au lac Managua(environ à 100Km de là) avec à son bord le volcan Momotombo et son petit frère Momotombillo! Encore là, quand j'aurai la chance, je mettrai des photos!
Sinon, par une grande malchance, tous les hotels d'Estelí étaient pleins ou presque donc nous avons dû nous en tenir(pour la première nuit) au seul que nous avons trouvé avec 2 chambres libres.... On a vite compris pourquoi! Tout d'abord à ouvrir la porte, quelle ne fut pas notre surprise de voir une coquerelle se sauver sous le lit! Avec tacte, j'ai pris soin de la retrouver et de la tuer! Ha, bien fait pour toi! Ensuite, allant de surprise en surprise nous avons découvert que nos lits étaient en effet des petites planches de bois sur lesquelles ils avaient mis une couverte pliées en guise de matelas! Pas besoin de vous dire comment nous avons bien dormi! En plus, je me suis vraiment grattée toute la nuit! Soit j'hallucinais, soit il y avait pleins de petites puces de lit! J'opte donc pour la deuxième option!(au moins j'avais mes draps...) Finalement, la serviette qu'ils ont prêtée à Louise avait probablement servie la veille à laver les planchers! Pas besoin de vous dire qu'on a partagé la mienne! Et comble de comble, pensant avoir bien mis ça derrière nous en changeant d'hôtel en prenant mes souliers pour le trek de l'après-midi, qu'est qui en sort?? Une petite coquerelle pensionnaire! Plus JAMAIS!!!!!
Sinon, aujourd'hui nous avons pris notre temps pour déjeuner et avons magasiné des plantes pour notre pation et nous sommes revenus en début de PM à Somoto d'où je vous écris!
Donc encore désolée pour les photos mais j'y reviendrai! et j'espère aussi avoir de vos nouvelles!
Véro! exploratrice en herbe
06 juillet 2007
See you later!
Salut les amis, juste vous souhaiter une bonne fin de semaine! Nous partons à Estelí (une ville qui est environ à 1h d'ici).
Donc je vous reviens avec les détails de l'expérience lundi!
Ciao!
Donc je vous reviens avec les détails de l'expérience lundi!
Ciao!
Des légumes!
Alors alors alors... quoi de neuf dans le sud!
Hier nous sommes allées se promener, avec un technicien, un agriculteur et un promoteur pour voir en quoi Le Machete Verde aide ce producteur. Sa ferme était à environ 17 Km de Somoto et le chemin nous a pris environ 1h à travers pleins de petites maisons et de gens se promenant à dos d'âne avec de l'eau ou du bois! Chose surprenante, je dirais qu'au moins 75% des petites maisonnettes de seulement 1 pièce étaient rattachées à l'électricité!
Sinon, voir la maison de cet agriculteur fut très intéressant. C'était vraiment le premier grand pas de notre documentaire. Jusqu'à date, nous lisons beaucoup, nous rencontrons les organisations partenaires avec lesquelles SUCO fait affaire mais nous n'avions jamais parlé à un agriculteur. Cet agriculteur même est un des plus productif de la région(de ceux qui travaille avec le Machete Verde). Il cultive sur son terrain 22 fruits et légumes, 6 fines herbes et à des poules et un petit bassin de Tilapia. Il était plus qu'enthousiaste face au Machete Verde.
Je vais vous faire un bref résumé de ce que je connais du Machete Verde jusqu'à maintenant et vous comprendrez beaucoup mieux j'imagine!
Le but premier c'est que c'est une méthode vulgarisatrice d'agriculture. 21 petits feuillets sur 21 sujets d'agriculture allant de la semance des fruits et légumes au compostage naturel à la commercialisation. Pour obtenir ces feuillets, les gens(qui s'appellent éventuellement promoteur et qui sont des "leaders" dans leur communauté) doivent suivre une formation de 3 1/2 jours offert par SUCO dans les différentes communautés qui le demande. Suite à cette formation, les gens retournent dans leur communauté et utilisent le Machete Verde pour donner des petites formations spécifiques aux agriculteurs de leur communauté. Mais outre le fait d'être juste un systéme de vulgarisation, le Machete Verde entre aussi dans les sujets d'équité de genre, de participation citoyenne, de souveraineté alimentaire et pleins d'autres sujets "sociaux" qui sont intrinséquement liés au Machete Verde et qui sont aussi transmis à travers les formations.
Le Machete Verde est aussi promoteur par ces feuillets d'une agriculture totalement biologique c'est à dire que les producteurs l'utilisant apprennent à faire leur propre fertilisant naturel et leur propre insecticide naturel. Donc les légumes qu'ils produisent sont "propres". Et pourquoi est-il si important de parler d'agriculture biologique ici c'est que les producteurs en général sont devenus dépendants des insecticides "étrangères" qui rendent leurs légumes moins bons mais aussi moins productifs ce que amène les gens à devoir acheter les graines à "l'étranger". Un cercle visieux pas très profitable aux pauvres producteurs! Il faut aussi comprendre qu'ici les insecticides sont le médicament pour tout, et utiliser à toutes les sauces. Chaque 2-3 jours ici à Somoto un gros camion passe pour fumiger la rue contre les maringuoins porteurs de Fièvre de Dengue. C'est quand même assez dégueulasse.
Bon, je viens de vous décrire vraiment exaustivement sur quoi portera mon documentaire, j'espère que vous voudrez toujours le voir ;) Et maintenant de dois y aller même si j'avais pleins de choses à vous dire, le journée de travail doit commencée!
Je vous invite par contre à visiter le site web suivant http://www.grameen-info.org/ celui d'une banque de micro-crédit au Bangladesh(et un peu partout ailleurs) qui valu le prix noble de la paix et le titre de BusinessMan of all times à son fondateur Dr. Muhammad Yunus. Je vous en parlerai plus en détails dans un prochain blog!
Bonne journée à tous!
Hier nous sommes allées se promener, avec un technicien, un agriculteur et un promoteur pour voir en quoi Le Machete Verde aide ce producteur. Sa ferme était à environ 17 Km de Somoto et le chemin nous a pris environ 1h à travers pleins de petites maisons et de gens se promenant à dos d'âne avec de l'eau ou du bois! Chose surprenante, je dirais qu'au moins 75% des petites maisonnettes de seulement 1 pièce étaient rattachées à l'électricité!
Sinon, voir la maison de cet agriculteur fut très intéressant. C'était vraiment le premier grand pas de notre documentaire. Jusqu'à date, nous lisons beaucoup, nous rencontrons les organisations partenaires avec lesquelles SUCO fait affaire mais nous n'avions jamais parlé à un agriculteur. Cet agriculteur même est un des plus productif de la région(de ceux qui travaille avec le Machete Verde). Il cultive sur son terrain 22 fruits et légumes, 6 fines herbes et à des poules et un petit bassin de Tilapia. Il était plus qu'enthousiaste face au Machete Verde.
Je vais vous faire un bref résumé de ce que je connais du Machete Verde jusqu'à maintenant et vous comprendrez beaucoup mieux j'imagine!
Le but premier c'est que c'est une méthode vulgarisatrice d'agriculture. 21 petits feuillets sur 21 sujets d'agriculture allant de la semance des fruits et légumes au compostage naturel à la commercialisation. Pour obtenir ces feuillets, les gens(qui s'appellent éventuellement promoteur et qui sont des "leaders" dans leur communauté) doivent suivre une formation de 3 1/2 jours offert par SUCO dans les différentes communautés qui le demande. Suite à cette formation, les gens retournent dans leur communauté et utilisent le Machete Verde pour donner des petites formations spécifiques aux agriculteurs de leur communauté. Mais outre le fait d'être juste un systéme de vulgarisation, le Machete Verde entre aussi dans les sujets d'équité de genre, de participation citoyenne, de souveraineté alimentaire et pleins d'autres sujets "sociaux" qui sont intrinséquement liés au Machete Verde et qui sont aussi transmis à travers les formations.
Le Machete Verde est aussi promoteur par ces feuillets d'une agriculture totalement biologique c'est à dire que les producteurs l'utilisant apprennent à faire leur propre fertilisant naturel et leur propre insecticide naturel. Donc les légumes qu'ils produisent sont "propres". Et pourquoi est-il si important de parler d'agriculture biologique ici c'est que les producteurs en général sont devenus dépendants des insecticides "étrangères" qui rendent leurs légumes moins bons mais aussi moins productifs ce que amène les gens à devoir acheter les graines à "l'étranger". Un cercle visieux pas très profitable aux pauvres producteurs! Il faut aussi comprendre qu'ici les insecticides sont le médicament pour tout, et utiliser à toutes les sauces. Chaque 2-3 jours ici à Somoto un gros camion passe pour fumiger la rue contre les maringuoins porteurs de Fièvre de Dengue. C'est quand même assez dégueulasse.
Bon, je viens de vous décrire vraiment exaustivement sur quoi portera mon documentaire, j'espère que vous voudrez toujours le voir ;) Et maintenant de dois y aller même si j'avais pleins de choses à vous dire, le journée de travail doit commencée!
Je vous invite par contre à visiter le site web suivant http://www.grameen-info.org/ celui d'une banque de micro-crédit au Bangladesh(et un peu partout ailleurs) qui valu le prix noble de la paix et le titre de BusinessMan of all times à son fondateur Dr. Muhammad Yunus. Je vous en parlerai plus en détails dans un prochain blog!
Bonne journée à tous!
04 juillet 2007
Suite....
Fidèles lecteurs/trices... désolée de vous avoir négligés les jours passés mais on a un grave problème ici.... L'ÉLECTRICITÉ!!!!! Eh oui, depuis maintenant 3 jours, nous perdons la lumière comme ils disent ici de 15h à 23h... les heures que nous serions disponibles pour l'utiliser! Mais me revoici en force avec un résumé des derniers jours!
Alors nous avons découvert les activités disponibles à Somoto et nous nous efforçons, Louise et moi, a en abusé le plus possible... alors premièrement LES CARTES! Nous avons parti un tournois de Rummy 500... et c'est parti pour nos 6 mois... La 2e activité de Somoto: Flor de Caña, supposément le 2e meilleur rhum au monde! Donc voilà à quoi se résume la majorité de nos soirées!
Sinon, pour terminer mes chroniques de l'estomac en vous épargnant les détails... je me suis enfin vraiment remise de mes crampes! et autres accompagnants... Par ce que lundi, j'ai fait une vraie rechute. J'ai dormi TOUTE la journée et le reste du temps j'étais crampée en 2 pas capable de faire grand chose. Finalement, à bout de souffle, j'ai réussi à me prendre des Cipro(anti-bactérien) et tout est disparu. Alors mon diagnostique maison c'est que mon ventre n'avait pas tardé à se faire des amis Nicaraguayens! Mais bon, maintenant j'ai repris possession de mon corps à 100%
Sinon, à quoi occupons-nous nos journées.... à jouer aux cartes bien sûr! Non, ce n'est pas vrai. jusqu'à date nous nous habituons au rythme Nica, c'est à dire, prendre les choses une à la fois, sans grande précipitation. Il faut dire que c'est un peu difficile de travailler quand il n'y a pas d'électricité pendant la moitié de la journée! Sinon, on se promène un peu dans les communautés et on rencontre nos partenaires un peu partout autour de Somoto, celles que nous filmeront dans quelques semaines. Aujourd'hui nous sommes allées à une assemblée générale du nouveau genre de comité qu'ils veulent former dans le département de Madriz(celui où je vis). C'était ça aussi une belle expérience d'adaptation culturelle et de nouveau rythme de vie! La réunion qui était prévue à 8h30 n'a pas commencé avant.... 10h15! Vive la ponctualité!
Finalement(parce que je dois aller me coucher) je veux juste vous parler rapidement de la Pan-Américaine parce que outre le fait que les gens conduisent comme des malades j'ai trouvé plutôt cocasse, et surtout dangereux, que tout le monde se promène à pied. Les voitures roulent en moyenne à 75-80Km/h et ici et là quand on traverse les villages il est écrit: "Attention aux piétons sur la voie!". Wow, comme si ça allait changer quelque chose! Surtout qu'ici 75% des policiers sont sans voiture. Pratique pour arrêter quelqu'un qui fait de la vitesse!
Bon, j'ai encore pas mal de chose à vous dire mais là je dois céder l'ordi à ma compagne mais surtout aller me coucher!
À bientôt j'espère, quand la lumière me le permettra!
Véro
Alors nous avons découvert les activités disponibles à Somoto et nous nous efforçons, Louise et moi, a en abusé le plus possible... alors premièrement LES CARTES! Nous avons parti un tournois de Rummy 500... et c'est parti pour nos 6 mois... La 2e activité de Somoto: Flor de Caña, supposément le 2e meilleur rhum au monde! Donc voilà à quoi se résume la majorité de nos soirées!
Sinon, pour terminer mes chroniques de l'estomac en vous épargnant les détails... je me suis enfin vraiment remise de mes crampes! et autres accompagnants... Par ce que lundi, j'ai fait une vraie rechute. J'ai dormi TOUTE la journée et le reste du temps j'étais crampée en 2 pas capable de faire grand chose. Finalement, à bout de souffle, j'ai réussi à me prendre des Cipro(anti-bactérien) et tout est disparu. Alors mon diagnostique maison c'est que mon ventre n'avait pas tardé à se faire des amis Nicaraguayens! Mais bon, maintenant j'ai repris possession de mon corps à 100%
Sinon, à quoi occupons-nous nos journées.... à jouer aux cartes bien sûr! Non, ce n'est pas vrai. jusqu'à date nous nous habituons au rythme Nica, c'est à dire, prendre les choses une à la fois, sans grande précipitation. Il faut dire que c'est un peu difficile de travailler quand il n'y a pas d'électricité pendant la moitié de la journée! Sinon, on se promène un peu dans les communautés et on rencontre nos partenaires un peu partout autour de Somoto, celles que nous filmeront dans quelques semaines. Aujourd'hui nous sommes allées à une assemblée générale du nouveau genre de comité qu'ils veulent former dans le département de Madriz(celui où je vis). C'était ça aussi une belle expérience d'adaptation culturelle et de nouveau rythme de vie! La réunion qui était prévue à 8h30 n'a pas commencé avant.... 10h15! Vive la ponctualité!
Finalement(parce que je dois aller me coucher) je veux juste vous parler rapidement de la Pan-Américaine parce que outre le fait que les gens conduisent comme des malades j'ai trouvé plutôt cocasse, et surtout dangereux, que tout le monde se promène à pied. Les voitures roulent en moyenne à 75-80Km/h et ici et là quand on traverse les villages il est écrit: "Attention aux piétons sur la voie!". Wow, comme si ça allait changer quelque chose! Surtout qu'ici 75% des policiers sont sans voiture. Pratique pour arrêter quelqu'un qui fait de la vitesse!
Bon, j'ai encore pas mal de chose à vous dire mais là je dois céder l'ordi à ma compagne mais surtout aller me coucher!
À bientôt j'espère, quand la lumière me le permettra!
Véro
01 juillet 2007
bibittes...
Aujourd'hui j'ai tué ma premiére coquerelle et j'ai retrouvé des pattes d'un scorpion électrocuté qui sortaient de ma prise de courant! Vive le Sud!
Bonne fête du Canada à tous!
Véro....
P.S. Un blog c'est cool parce que vous pouvez me suivre dans mon périple mais ce n'est pas la même chose pour vous, je ne peux lire dans vos pensées à travers mon ordi... J'aimerais bien aussi avoir de vos nouvelles!
Bonne fête du Canada à tous!
Véro....
P.S. Un blog c'est cool parce que vous pouvez me suivre dans mon périple mais ce n'est pas la même chose pour vous, je ne peux lire dans vos pensées à travers mon ordi... J'aimerais bien aussi avoir de vos nouvelles!
Et la lumiére fut!
Bon bon bon.... quoi de neuf aujourd'hui?? Tout d'abord, la journée d'hier fut pas mal tranquille... On s'est promenée dans le village, on est allée au marché etc etc. Par contre voici quelques faits cocasses...
1. Ici, on boit TOUJOURS de l'eau en bouteille. Donc forcément, comme nous n'avons pas de voiture, nous devons nous faire livrer les bidons. Alors hier on en a commandé 1 et à la livraison, le livreur a eu le choc de sa vie! Louise(ma compagne) se promenait dans la maison en haut de bikini et shorts et sans y penser, elle est allée ouvrir la porte comme ça. Une blanche(une vraie) en bikini.... wouhou! Le gars est resté 3 sec dans la maison, a oublié le bidon vide, avait un genre de sourire gêné... laissez-moi vous dire que nous aurons très probablement du super bon service à l'avenir ;)
2. Hier, l'électricité a coupé de 16h30 à 22h00... en pensant qu'ici le soleil se couche à 18h30, on a passé une pas mal bonne soirée! On a fait le souper à la lueur de notre frontale, et ensuite, on a joué aux cartes jusqu'au retour de la lumière à la lueur de notre frontale! Digne des plus belles soirées de camping. ON est aussi allée se promener après le souper et comme il n'y avais aucun lampadaires d'allumer dans la ville ce fut une expérience intéressante. Comme personne n'avait de lumière, tout le monde était sur le trottoir entrain de jaser.
3. Mon estomac est aujourd'hui d'acier... on pourrait croire qu'il ne s'est jamais rien passé!
On commence à travailler officiellement demain! Bof, travailler est un bien grand mot ;) mais quand même, j'ai hâte. J'appréhende par contre le fait de faire le documentaire à 2. Même si c'est bien pour le recul et la discussion, ça me fait quand même un peu peur, surtout qu'avec ma collègue, même si je l'apprécie pas mal, ce n'est pas le coup de foudre. On dit que c'est par la difficulté qu'on apprend le plus, je pense que je sortirai de cette expérience grandement enrichie!
Ruth, je voulais aussi te dire que c'est un des meilleurs conseils que celui d'apporter son oreiller! Ici, ceux que nous avons sont faits de gros motons de paille genre... un peu dégueux et pas très confo! Alors MERCI!
Bon, aujourd'hui on sortira probablement au Canyon du coin! Bonne journée!
1. Ici, on boit TOUJOURS de l'eau en bouteille. Donc forcément, comme nous n'avons pas de voiture, nous devons nous faire livrer les bidons. Alors hier on en a commandé 1 et à la livraison, le livreur a eu le choc de sa vie! Louise(ma compagne) se promenait dans la maison en haut de bikini et shorts et sans y penser, elle est allée ouvrir la porte comme ça. Une blanche(une vraie) en bikini.... wouhou! Le gars est resté 3 sec dans la maison, a oublié le bidon vide, avait un genre de sourire gêné... laissez-moi vous dire que nous aurons très probablement du super bon service à l'avenir ;)
2. Hier, l'électricité a coupé de 16h30 à 22h00... en pensant qu'ici le soleil se couche à 18h30, on a passé une pas mal bonne soirée! On a fait le souper à la lueur de notre frontale, et ensuite, on a joué aux cartes jusqu'au retour de la lumière à la lueur de notre frontale! Digne des plus belles soirées de camping. ON est aussi allée se promener après le souper et comme il n'y avais aucun lampadaires d'allumer dans la ville ce fut une expérience intéressante. Comme personne n'avait de lumière, tout le monde était sur le trottoir entrain de jaser.
3. Mon estomac est aujourd'hui d'acier... on pourrait croire qu'il ne s'est jamais rien passé!
On commence à travailler officiellement demain! Bof, travailler est un bien grand mot ;) mais quand même, j'ai hâte. J'appréhende par contre le fait de faire le documentaire à 2. Même si c'est bien pour le recul et la discussion, ça me fait quand même un peu peur, surtout qu'avec ma collègue, même si je l'apprécie pas mal, ce n'est pas le coup de foudre. On dit que c'est par la difficulté qu'on apprend le plus, je pense que je sortirai de cette expérience grandement enrichie!
Ruth, je voulais aussi te dire que c'est un des meilleurs conseils que celui d'apporter son oreiller! Ici, ceux que nous avons sont faits de gros motons de paille genre... un peu dégueux et pas très confo! Alors MERCI!
Bon, aujourd'hui on sortira probablement au Canyon du coin! Bonne journée!
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